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13. Retrouvailles
Kurika
Ordre de la Sphère Céleste | Agent de liaison
Kurika
Messages : 5511

Age : 33
Date de naissance : 01/01/1991

Nationnalité : Test
Localisation : Test
Humeur : Test
Jeu 6 Jan - 2:40
   
Katsuo était arrivé en début de soirée. Bien mit comme d'habitude quoi qu'un peu plus décontracté malgré tout. Le regard de Satsuki avait, et pardonnez lui de n'être qu'un homme, légèrement dévié quand son invité était passé devant lui, retombant sur cette si jolie paire de fesses bien prisent dans un jean et réhausser via de courts talons qui faisaient bien leur office. Des bijoux, une pointe de maquillage... C'était vraiment... Bizarre de l'avoir là, avec lui, seul à seul dans son appartement... Ce dernier n'avait pas vraiment changé d'ailleurs... Il avait bien pensé emménager dans quelque chose de plus grand histoire d'avoir l'intimité d'une chambre, mais comme il était resté résolument célibataire malgré quelques flirts plus poussés, ça n'avait jamais vraiment pressé alors... Mao était chez son meilleur ami à faire il ne savait quoi et il s'était prévu une soirée tranquille devant la télévision. Y a quelques années encore "soirée tranquille" et "Katsuo" dans la même phrase lui aurait sembler faire offense au bon sens, et pourtant, ce soir...
   
Il lui semblait que depuis qu'ils s'étaient parlé, le week end dernier, il n'avait fait que s'imaginer toutes les conversations qu'ils pourraient avoir. Bon d'accord, dans le tas, il n'y avait pas exactement "que" des conversations... Un peu frustré, lui ? Bref... Pourtant quand le jeune homme était arrivé, plus séduisant que jamais avec ces quelques années en plus, Satsuki n'avait pas trouvé les mots. Et son invité non plus visiblement. Ils s'étaient donc confortablement installé dans le canapé avec ce qu'il fallait de truc "mauvais pour la santé" sur la table basse et un film avait été passé dans le lecteur DvD. Durant le film, la distance entre Katsuo et lui s'était... Pour le moins effrité. En fait, ils étaient même carrément proche pour maintenant et s'il avait réussi à s'en distraire durant le film, à présent Satsuki avait bien du mal à l'ignorer. Le générique commenc à défiler et du bout des doigts, il effleure dans l'obscurité de la pièce la main de Katsuo, se sentant étrangement mélancolique.
   
Alors plutôt que de se lever pour changer de DvD comme initialement prévu, il engage plutôt la conversation. Peut être pas "immédiatement" sur les sujets qui pouvaient le préoccuper... Mais au moins de quoi amorcer un semblant de dialogue sans avoir l'air de tomber sur son joli compagnon quoi... Il lui avait manqué. Vraiment. Et huit ans n'avaient pas tout à fait combler la place et l'air brassé autours de lui que Katsuo avait prit. Il avait vécu sans oui, et puis après tout, c'était lui qui avait mit un terme définitif à leur relation... Mais le revoir, c'était quand même quelque chose au fond...
   
- Alors...? Ton autre rendez vous prévu à bien prit le changement de programme...?
   
Katsuo avait, pour la première fois de sa vie, peiné à s'habiller. Il avait probablement retourner sa garde-robe sans dessus-dessous trois ou quatre fois, s'était enragé plus d'une fois sur ses vêtements et finalement, il avait même éclaté en sanglot en se glissant dans des pantalons qui ne lui faisait plus, certain qu'il avait grossit. En fait, ils avaient seulement eu une dure épreuve au sèche-linge, chose qu'il avait découvert plus tard en essayant une autre paire qu'il avait acheté en même temps. Il avait tant de vêtement qu'il n'en avait porté certains qu'une seule fois, alors... Hypersensible ? Ce soir si... Et ça l'énervait prodigieusement. Il avait oublié la moitié des trucs qu'il devait faire aujourd'hui. Au travail, ça avait été l'enfer... Même qu'on lui avait demandé plus d'une fois où il avait mis sa tête ! Katsuo était l'un des meilleurs vendeurs de Dolce & Gabana et on pouvait difficilement se convaincre que ce n'était que des rumeurs quand on supposait qu'il serait le prochain gérant... Mais aujourd'hui, il ne faisait pas du tout honneur à ces rumeurs !
   
Et finalement, il y était... Chez Satsuki. Son ex. Il en avait des ex. À profusion. Il ne se souvenait même plus du nom de chacun. Et attention... Satsuki était bien le seul auquel il pensait encore parfois lorsqu'il s'amusait seul dans son lit... L'homme lui manquait, autant physiquement qu'émotionnellement. Mais, trop fier pour se l'avouer, il préférait éviter d'être seul avec lui et se montrer au bras d'hommes différents à chaque fois. Au moins, ça finissait de le convaincre lui qu'il avait franchit cette étape de sa vie, soit mettre de côté leur ancienne relation. Et ce soir, il réalisait pleinement que c'était faux. Et il paniquait. Enfin... jusqu'à ce qu'il soit avec Satsuki. Il avait toujours eu le don de le calmer, ce joli garçon ! Et c'était d'autant plus vrai à présent ! Ils avaient été sages. Enfin... presque sages. Pendant la projection du film, Katsuo avait boudé la malbouffe posée sur la table pour s'approcher doucement de Satsuki... et finalement, ils étaient là, devant le générique, une main frôlant doucement la sienne.
   
Le coeur en émoi, tel l'adolescent qu'il n'était plus, Katsuo tourne sa main pour recueillir cette de Satsuki. Il glisse ses doigts entre ceux de l'homme... et soudainement sursaute !
   
- Oh !
   
Il glisse sa main libre dans une poche pour en sortir son cellulaire. Il glisse le bout du index à l'ongle long sur l'écran tactile, cherche un moment... puis pousse un petit soupir de lassitude.
   
- J'ai oublié... Mais je ne sais plus c'est qui. Ce n'est pas très grave... À cette heure, il s'est sûrement déjà découragé.
   
Oui bon... certaines choses ne changent jamais !
   
Ha oui... Il y avait vraiment des choses qui ne changeaient pas... Comme Katsuo et ses rendez vous qui se transformaient en lapin... Pour le coup, il pouvait s'estimer heureux de n'en avoir pas prit même si parfois, Katsuo lui avait semblé tester sa patience sur les "légers retards". Néanmoins, ça le fait sourire alors qu'il lève les yeux au ciel. Finalement, il se passe la langue sur les lèvres, hésitant avant de finalement se lancer sur ce qu'il pensait avoir vu à la soirée de samedi dernier...
   
- Tu sais, à la soirée chez Etsuya Inoue... A un moment donné je cherchai Mao, j'ai ouvert plusieurs portes à la volée...
   
Satsuki se râcle légèrement la gorge, un peu mal à l'aise mais désirant quand même en avoir le coeur net...
   
- Il me semble t'avoir vu... Tu as fait de nouvelles rencontres sympa...?
   
Katsuo détoune le regard alors que Satsuki reprend la parole. Il glisse par le fait même son téléphone dans sa poche, puis serre doucement la main dans la sienne avant de la relâcher pour poser sagement ses deux main sur ses cuisses.
   
- Je t'ai dis sur msn que j'avais eu une aventure à cette fête... Alors oui... C'était peut-être moi.
   
Il ne s'en voulait que vaguement... Après tout, ils n'étaient plus ensemble ! Et ça l'énervait terriblement de s'en vouloir pour une connerie pareille ! Finalement, il hausse à nouveau les épaules, glissant une main dans ses cheveux tout en murmurant doucement, d'une petite voix comme il n'en prenait que trop peu souvent :
   
- Je ne sais pas si c'était une rencontre sympa... Je ne me souviens plus de son nom...
   
Satsuki a un petit sourire hésitant. Pour se justifier il ajoute tout d'abord simplement :
   
- Je ne te demande pas de te justifier, je me demandais juste si tu avais une relation plus ou moins régulière en ce moment...
   
Visiblement non hein... Entre le rendez vous qui visiblement n'était pas avec le même homme et celui de samedi dernier, Katsuo semblait très peu engagé...
   
- Je me mêle un peu de ce qui ne me regarde pas, t'as le droit de me le dire ! En plus je me sens vraiment trop con, ça fait une semaine que je réfléchis à ce qu'on pourrait se dire !
   
Satsuki inspire profondément et soupire tout autant avant d'avoir un petit sourire plus sincère, reprenant la parole par là où il aurait peut être dût commencer et avec sincérité :
   
- Je te trouve tout en charme ce soir.
   
Katsuo sourit doucement. Il hausse à nouveua les épaules alors que Satsuki s'excuse, mais n'ajoute rien. S'il n'avait pas voulu répondre, il n'aurait pas répondu et Satsuki le savait probablement aussi bien que lui. Un compliment fuse et le sourire de Katsuo devient plus sincère, plus appuyé. Il avait toujours adoré les compliments, mais surtout ceux de Satsuki, parce qu'il était évident que l'homme ne le faisait pas seulement pour finir dans son lit...! Katsuo lève une main pour venir la poser sur une joue de Satsuki, lui faisant un petit clin d'oeil.
   
- Et toi, toujours le même... Mais avec des traits plus affirmés, une voix plus chaude et un charme plus prononcé... Peut-être pas tout à fait le même, finalement...
   
Honnêtement, au fond de lui, Satsuki est soulagé de voir qu'ils sont capables de se parler. Leur histoire s'était tellement finit dans la douleur... Au début Katsuo n'avait pas semblé croire à leur rupture... Visiblement pas habitué à se faire plaquer. Puis quand il s'était rendu compte que ça n'avait rien d'une menace mais que c'était bel et bien effectif, la haine avait semblé prendre le dessus. Le contact avait été brisé. C'était d'abord avec Mao qu'il avait reprit contact, il ne savait pas trop comment... Peut être même à l'initiative d son fils ? Bref, aucune importance, par la suite, ils s'étaient reparlé. Ca avait eu un peu de mal à redémarrer et s'ils n'avaient jamais bavardé seul à seul, il y avait quand même eu de bons moment depuis. La main est chaude sur sa joue et il ne cherche pas à la déloger, revenant poser la sienne sur l'autre de Katsuo.
   
- On a grandit. Toi aussi tu as changé même si au fond, tu es toujours le même. Le même charme un peu sauvage, les même lubies, la même façon d'oublier tes rencards...! Mais tu es un peu plus posé malgré tout et j'ai été incroyablement surprit, dans le bon sens du terme, de te voir prendre sur toi et reprendre contact...
   
Katsuo déglutit avec difficulté. Il n'allait sûrement pas enfoncer le couteau dans la plaie en continuant à parler d'à quel point il avait dût piétiner son orgueil pour reprendre contact avec Satsuki... C'était de la faute à Mao. Mais c'était aussi "grâce" à Mao. Il était heureux d'être ici ce soir, bien qu'à nouveau stressé. Parce qu'on sent ce genre de discussion à des milles à la ronde... Satsuki comptait mettre les choses au clair une bonne fois pour toute.
   
- Et puis, je suis ici ce soir... Préférent de loin venir regarder des films avec le seul homme qui m'a jeté dans toute ma vie que d'aller me prélasser dans des sources chaudes en montagne toute la fin de semaine... Peut-être que j'ai plus changé que tu le crois aussi...
   
Il retire doucement sa main après une brève caresse, détournant le regard. Quand il disait en avoir marre de "ça" sur msn, il ne parlait pas nécessairement d'un homme en particuliers, mais bien de tous. Ils le lassaient. Ils n'étaient pas là pour rester et si ça avait longtemps été leur avantage, maintenant c'était différent...
   
Satsuki acquiesce lentement, comme si le moindre mouvement brusque aurait pu faire s'enfuir Katsuo alors que ce dernier semblait d'accord pour se laisser approcher ce soir. De son pouce, il caresse la main sous la sienne avant de demander :
   
- On a jamais eu la discussion de rupture qu'on aurait dût avoir il y a huit ans. Tu n'as jamais eu l'occasion de me reprocher mes torts... Enfin... Tu l'as fait, mais sans qu'on puisse jamais avoir un échange. Je t'avoue que personnellement, je crois que ça nous ferait du bien pour savoir où nous en sommes... Tu pourrais avoir cette conversation avec moi ?
   
Katsuo se laisse quelques longues secondes pour réfléchir. Il observe Satsuki avec crainte, mais finalement, il opine. De toute façon, ça devait bien sortir un jour ou l'autre... à présent, c'était le temps, non ? Néanmoins, il préfère déjà mettre une contrainte :
   
- Je n'ai pas envie que cette soirée se transforme en engueulade et qu'on se jette nos torts par la tête sans considération pour l'autre. Je sais, c'est bizarre à entendre de ma bouche, mais voilà...
   
Satsuki lève son autre main pour promettre.
   
- Je n'en ai vraiment pas envie non plus. Tel que tu me vois, j'ai vraiment la sensation d'être à notre premier rendez vous et encore, même ce jour là j'étais moins anxieux !
   
Il a un petit rire pour détendre l'atmosphère avant de revenir glisser un mèche de Katsuo derrière son oreille. Bien, c'était à lui de commencer peut être ? Alors il se jette à l'eau, sans diaboliser, il n'y avait pas de rancune au fond... L'eau avait coulé sous les ponts. Ca le laissait juste chagriné à y repenser.
   
- Je t'aimais de tout mon coeur. Mais tu allais... Toujours trop vite pour moi. Sans doute que d'un côté, je n'essayais pas assz fort... Mais tu ne faisais pas l'effort de ralentir un peu non plus. Tu partais, tu revenais... Et j'étais trop laxiste ou trop bête pour parvenir à te mettre des limites. Ou alors peut être que c'était comme ça que je t'aimais, je sais pas... Mais j'ai finit par ne plus en pouvoir, la jalousie prenait le dessus dans ces phases ou tu décrétais qu'on était plus un couple... Mao en souffrait, s'interrogeant sur tes disparitions... Et au final, j'ai pensé que notre relation nous faisait plus de mal que de bien à Mao et à moi. Il était devenu impératif que je fasse tout cessé même si je sais que je n'y ai aps vraiment mit les formes peut être...
   
Katsuo garde le silence après ces paroles qui lui vont droit au coeur... et pas de la meilleure des façon. C'était bête de voir à quel point il avait la langue acérée... et pourtant, il n'avait jamais été capable de faire part adéquatement de ses sentiments aux personnes intéressées. Il avait du mal à dire "Je me sens mal" ou "Je suis triste". Il n'y arrivait tout simplement pas et finalement, peut-être que ça avait été un problème de taille sans qu'ils le voient avec Satsuki. De même, il avait du mal à avouer qu'il était heureux ou bien... Et jamais au grand jamais il n'avait su prononcer les quelques petits mots qui forment l'aveu de l'amour qu'il portait à Satsuki. Qu'il porte peut-être encore aujourd'hui... Et même s'il avait eu envie de le dire, il n'avait jamais pu le faire. Et à présent, ça le rattrapait. Car près d'une minute passe sans qu'il n'ouvre la bouche alors que pourtant, Satsuki attendait visiblement une réponse. Alors finalement, il l'ouvre... pour la refermer. Il prend une profonde inspiration... puis essaie de se lancer...
   
- Je... n'ai jamais pu... Réussi à ... En fait, je ...
   
Il ferme les yeux, glissant ses deux mains dans son visage alors qu'il sent les larmes le gagner. Bon sang... Ce qu'il avait toujours eu du mal avec ça ! Et finalement, sentant l'inspiration passer, il se lance. Et avec une passion haineuse, il déclare :
   
- Dieu que j'ai pu détester ce gosse !!!
   
Et il fond en larmes... Il n'avait jamais voulu hair Mao et pourtant, il en était venu là. Il lui prenait l'homme qu'il aimait, ce sale gamin. Oh, à présent ce n'était plus ainsi qu'il voyait les choses... Mais dans le temps, ça avait été dur, très dur. Dire qu'à présent, il aimait tellement cet enfant !
   
Satsuki ne dit rien, déglutissant, retenant cette petite pointe d'indignation toute parternelle et somme toute normale qu'il pouvait ressentir à entendre Katsuo, dans un vrai cri du coeur après de longues hésitation et ne vraie détresse dans les yeux lui affirmer qu'il avait détesté Mao... Il lui faut quelques instants pour se remettre du choc et avoir la capacité pour relativiser. En fait, il pouvait comprendre une partie de ce qe Katsuo ressentait. Fallait juste que ça sorte du côté de Katsy quoi...
   
- Tu sais les premières années, j'en ai tellement voulu à Mao d'être là, de me priver de ma jeunesse, de me ramener devant le nez une des plus grosse erreur de ma vie... Je peux comprendre que tu lui en ais voulu quelque part même si bon, c'est vrai, mon orgueil de père voudrait que tu trouves mon bébé magnifique... Mais je crois que tu as besoin de vider ton sac Katsy... Et je t'écoute, tu as mon attention pleine et entière...
   
Il vient écarter les mains du visage de Katsuo, caressant ensuite brièvement sa joue pour l'encourager.
   
- C'est le moment de se dire ce qu'on s'est jamais dit. De dire tout ce qui n'allait pas et qui a fait qu'au final, ça a été le chaos...
   
Katsuo calme ses sanglots après un court moment à se faire bercer par la voix chaude et réconfortante de Satsuki. Il ferme les yeux, glisse ses mains sur ses joues, puis finalement, opine brièvement. Il ne comprenait pas trop pourquoi il préférait toujours ça à sa superbe fin de semaine dans les sources chaudes, mais soit... C'était toujours le cas. Il rouvre les yeux, son regard automnal se posant sur Satsuki.
   
- Je voulais ton attention. Ton amour... Mais à chaque fois que j'avais l'impression d'arriver à avoir l'exclusivité pour une nuit, il fondait en larmes ou bien il tombait malade. C'est... C'est horrible, mais j'avais tellement l'impression qu'il faisait exprès pour t'arracher à moi ! Ici, on a jamais eu d'intimité ! On a jamais pu faire l'amour en paix dans ton appartement, tu te rends compte ?! Je sais que je suis invivable, que j'ai de gros problèmes affectifs.. Mais j'ai vraiment besoin d'avoir l'impression d'être important ! Et parfois, j'avais juste l'impression d'encombrer... Alors je partais... Et c'était mal, parce qu'il n'y avait que toi en vrai. Tu m'obnubilais ! Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai hurlé ton nom dans les bras d'un autre... Je suis désolé. Je sais que ça te fait encore mal, mais je devais le dire... Et... et finalement ce dont j'avais le plus peur s'est produit.
   
Il balaie légèrement l'air devant lui pour indiquer que Satsuki était partit.
   
- Et lorsqu'il est venu me parler pour la première fois après tant d'années, je l'ai envoyé crever la bouche ouverte !!!
   
Il fallait donner à Mao ce qui lui revenait : il était persévérant. À toute épreuve, même...
   
Satsuki se crispe tout particulièrement à la dernière partie du discours de Katsuo, concernant ses nuits en d'autre compagnie. Non, tout à coup, à en parler, les vieilles jalousies refaisait un peu surface... Assez pour rapidement, Satsuki attire Katsuo tout contre lui, l coeur battant, le serrant dans ses bras avec un rien de possessivité qu'il n'aurait plus dût se permettre mais dont il ne pouvait pas s'empêcher.
   
- C'est vrai, je t'ai obligé à partager mes attentions avec Mao et c'est vrai aussi, je savais qu'entre le divorce de tes parents et tes difficultés de communication avec eux, plus particulièrment avec ton père, tu en avais pourtant deux fois plus besoin. Et je t'assure que j'ai essayé aussi fort que j'ai pu mais même si l'excuse est minable, tu avais 17ans et j'en avais 19... On était encore des gamins au fond et j'ai mal fait. J'aurais dût nous créer plus d'occasions d'intimités aussi... J'ai sûrement manqué des choses même si je crois toujours que j'ai fait du mieux que je pouvais...
   
Puis après un temps de silence, la question lui brûlant les lèvres, il finit par demander :
   
- Comment ça se fait que tu sois là alors si tu as envoyé Mao mourir...?
   
Il ne savait même pas comment son fils avait retrouvé Katsuo...
   
Un petit sourire nostalgique glisse sur les lèvres de Katsuo. Satsuki reconnaissait ses torts... ça faisait du bien. Et la question qui lui est posée l'amuse un peu, c'est vrai. Pas parce que ça avait été spécialement drôle à cette époque, au contraire. Mais plutôt parce qu'il était bien content, soudainement, que Mao ait insisté...
   
- Il me ressemble un peu ce petit !
   
Donnant un petit coup sur l'épaule de Satsuki, il prend un air faussement grave en grondant :
   
- Et ne fais pas de commentaires déplacé !
   
Katsuo se fait plus sérieux, opinant brièvement tout en continuant :
   
- En fait... il a persévéré. Énormément même. J'ai été vraiment horrible avec lui, mais il n'a pas lâché le morceau. Dans le fond, je le comprend... Je veux dire... Il m'a avoué qu'il était certain que c'était par sa faute si on était plus ensemble. C'est une des raisons pour laquelle il veut qu'on ait à nouveau une relation... Juste en partie, naturellement. Je n'ai jamais rien fait pour lui prouver que ce n'était pas de sa faute, au conraire. Peut-être que c'est un reste de ressentiment... parce que si ce n'est pas de sa faute, c'est néanmoins parce qu'il était là que ça a cassé. Enfin, en partie, toujours. Pas complètement non plus...
   
Ha, Mao et son entêtement... Satsuki, sur certains sujets, renonçait même à la conversation quand l'adolescent était lancé. Il garde Katsuo contre lui, s'ennivrant doucement du parfum différent entremêlé aux arômes plus familier de la peau du jeune homme, acquiescant même si bon, il gronde légèrement, pour la forme, de savoir que son fils s'en prenait un peu plein la gueule. Satsuki ne pouvait pas trop s'empêcher de se mettre devant lui non plus...
   
- En même temps, il a pas demandé à venir au monde non plus... Et... Désolé je sais, je le défend, c'est plus fort que moi si tu savais...! Ce que je veux dire, c'est que je comprend ton sentiment d'abandon. Mais je me demande si avec son insistance à te retrouver, tu mesures son propre sentimentre à 5-6ans, quand tu disparaissais de nos vies...?
   
Puis, parce qu'il fallait être honnête jusqu'au bout :
   
- Et le miens...
   
Katsuo aurait peut-être dût se retenir... mais il dépose un petit baiser dans le cou de Satsuki, retrouvant là un geste qui avait autrefois été normal. À présent, il lui donnait envie de pleurer tant tout ça lui manquait réellement... Ses bras glissent autour de la taille de l'homme alors qu'il s'agrippe à lui comme s'il était une bouée. La seule qui lui est destinée...
   
- Maintenant oui. Mais pas depuis longtemps...
   
Il déglutit avec difficulté, avouant finalement :
   
- Tu te rends compte que Mao est la première personne à qui j'ai réussi à dire "Je t'aime"... ? Satsuki... C'est horrible. J'ai tellement hais ton fils et maintenant... Maintenant je tuerais le premier salopard qui oserait lui faire du mal !
   
Satsuki retient sa respiration, fermant les yeux alors que les lèvres de Katsuo se déposant dans son cou lui crées une petite onde électrique dans tout le corps. Il vient glisser sa joue contre celle de l'autre homme, puis la caresse de son nez, le coeur battant la chamade, pesant le pour et le contre d'une situation contre laquelle il luttait depuis peut être bien le début de la soirée en fait... Il éprouve une bouffée de tendresse à voir Katsuo si concerné par le sort de Mao mais revient un instant sur ce fameux "je t'aime" alors qu'il ose venir survoler les lèvres sucrées comme un alcoolique irait trop près de vapeur d'alcool :
   
- Je m'en rend d'autant plus compte que là c'est moi qui le jalouse terriblement...
   
Parce que lui, il n'y avait jamais eu droit à ce "je t'aime" !
   
Katsuo ferme les yeux alors que les lèvres de Satsuki se rapprochent dangereusement des siennes. Son corps tout entier est plongé dans un émoi presque terrifiant. Logiquement, il aurait dût le repousser... partir... Mais c'était plus fort que lui : tout en Satsuki l'attirait terriblement. Et ça avait toujours été ainsi. Peut-être qu'ils étaient simplement faits pour être ensemble... Et puis c'est vrai que ce n'était plus pareil... Mao était grand maintenant. Et eux, ils avaient parlés et compris certaines choses. Ce n'était plus exactement pareil, non... Mais qu'est-ce qui leur prouvait que ça marcherait, cette fois ? Pas grand chose... et ça effrayait un peu Katsuo d'avoir à nouveau aussi mal.
   
- Je suis désolé. Pour tout. Je m'excuse... Je ne sais pas comment faire pour que tu comprennes que c'est toi...
   
Il rouvre les yeux, plongeant son regard dans celui qui l'avait tant fait vibré plusieurs années plus tôt. Et dans un murmure, il avoue enfin :
   
- ...que c'est toi que j'aime.
   
Il y a trois vrais grands chocs, sans moquerie aucune, pour Satsuki à cet instant. Déjà, Katsuo qui s'excuse... Non pas une fois mais deux fois d'un seul coup et qui lui apparaît comme tout à fait sincère... Ensuite, cet aveu d'amour qu'il ne lui avait jamais fait à l'époque et qui lui avait cruellement manqué. Et finalement, l'entendre être conjugué non pas au passé mais au présent... L'émotion est si intense que cette fois, Satsuki vient directement haper les lèvres de Katsuo entre les siennes, les baisant et caressant de façon plus appuyée, beaucoup plus passionnelle alors qu'il aurait pu en pleurer tellement il crevait d'envie d'avoir la permission de revenir sur ces huit années de silence et de conflit inavoués.
   
- Je sais que ça fait longtemps, je sais que je t'ai mit à la porte, que j'ai raté plein de truc et que je suis toujours un peu le même homme... Mais si je dois supplier je vais supplier Katsuo...
   
Et sa voix tremble, prouvant l'émotion alors qu'il demande, l'estomac noué :
   
- Tu pourrais trouver la force de me donner une nouvelle chance ? De "nous" en donner une ?
   
Satsuki vient chercher ses lèvres tellement rapidement que Katsuo n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Il apprécie ce baiser plus que n'importe lequel des précédents qu'ils ont pu échanger. Celui-ci n'a rien d'habituel. Il est teinté du manque qu'ils subissaient depuis huit longues années. Comment avaient-ils fait pour s'ignorer ainsi si longtemps ? Ils avaient été fous... et Katsuo aurait regretté amèrement cette période de sa vie si ça n'avait pas été de ce baiser passionné qui était là pour lui rappeler qu'il y a tout de même du bon dans le pire des scénarios. Il y répond avec une tendresse qu'il ne s'était jamais permise avec quelqu'un d'autre que Satsuki. Et lorsque finalement la question fatale fuse, il hoche vigoureusement la tête d'haut en bas. Oui. Mille fois oui ! Ses mains glissent sur le corps si masculin de Satsuki alors qu'il brûle de le redécouvrir.
   
- Il n'y aura que toi. Seulement toi... J'ai changé, Satsuki. Tu verras... Je suis toujours aussi chiant et énervant, mais j'ai quand même changé !
   
Il laisse échapper un petit rire étranglé, revenant se faire maître des magnifiques lèvres de son copain. Son copain à lui, à nouveau ! Avec un petit soupir de contentement, il murmure doucement :
   
- Tu te rends compte que j'en reviens à mes amours de 17 ans ? Comme quoi la vie nous réserve de drôles de surprises...
   
Satsuki, qu'on se le dise, est déjà prêt à argumenter. Sauf que ce n'est pas la peine... Parce que Katsuo saisit l'occasion, posant ses mains sur lui comme il ne l'avait plus fait depuis si longtemps mais réveillant tout à fait de vieilles sensations que son corps lui n'avait sûrement pas oublié... Katsuo et lui avaient vibré par le passer d'une même passion commune et Satsuki ne pensait qu'à la redécouverte de l'autre, se promettant de travailler vite et efficacement sur les lacunes de son comportement dont il lui avait été fait part. Notamment au sujet de l'intimité toute relative de cet appartement... Il glisse ses mains légèrement sous la chemise, appréciant le contact chaud de la peau de SON homme sous ses doigts et un petit rire franchit ses lèvres à la réflexion de Katsuo. Il hoche la tête, convenant d'un autre fait :
   
- J'aurais peut être bien jamais osé te demander de passer ce samedi si tu ne m'avais pas parlé de la "fixation" de Mao sans que ça te frustre...
   
Il a un blanc avant de demander, un brin de malice au fond de la voix :
   
- C'est indescent à quel point si je te signale que l'appartement est tout à nous seulement pendant les au moins 20 prochaines heures à venir...?
   
Très sincèrement, cet appartement, Katsuo ne pouvait plus le voir en peinture. Néanmoins, pour cette fin de semaine, il était plus que prêt à faire un effort. Pour le reste... On verrait. Disons que pour le moment, il agitait lui aussi le drapeau blanc ! Alors il oublie rapidement Mao, car qu'on se le dise, il avait encore besoin d'une certaine exclusivité... surtout lors de ces retrouvailles. Cependant, à ce qu'ajoute Satsuki, il prend un petit air espiègle tout en se hissant sur les cuisses du bel homme... pour commencer à défaire sa braguette sans plus de considération !
   
- Me connaissant, c'est indescent à la limite de l'impossible, mon coeur... Et connaissant les réactions de ton corps vis-à-vis du miens, je te dirais que tu es dans le pétrin jusqu'au cou, bel Adonis...!
   
Rieur, il vient voler un baiser court, mais débordant de passion alors qu'il faufile sa main sous les vêtements de Satsuki pour y rencontrer son membre. Oui bon... Il aimait aller droit au but, surtout quand on le faisait languir depuis huit ans ! Ses doigts se glissent tout autour de la virilité de l'homme et c'est avec délectation qu'il en sens la chaleur et, surtout, la réaction quasi-immédiate...
   
- S'il y a bien quelque chose que je n'ai pas oublié, c'est cette façon que tu avais de me pénétrer, mon ange. Tu me faisais grimper aux rideaux... Tu te souviens des cris que je poussais ? Satsuki... Mon corps est un temple t'étant complètement dédié...
   
Satsuki a un petit gémissement pour le moins excité alors que Katsuo prend les rennes un instant, grimpant sur ses cuisses, faufilant ses mains sous ses vêtements... C'était un peu rapide et pourtant ça satisfaisait plus qu'entièrement ses envies immédiates ! Il en avait trop rêvé de ce corps là ! ses doigts viennent dégrafer les boutons de la chemise, la faisant rapidement glisser le long des bras blanc, se penchant pour lécher et mordiller un téton au passage et ses mains venant se poser sur ces fesses rondes et fermes qu'il avait si bien caressé du regard. Katsuo avait toujours su faire réagir son corps à l'époque et à en croire l'érection qu'il lui arrache en quelques instants, il n'avait pas perdu la main, sans mauvais jeu de mot...!
   
Néanmoins, lui non plus n'avait pas trop changé dans ce domaine d'intimité et d'un petit coup de rein, il renverse Katsuo sur le canapé, retirant à la hâte son t-shirt avant de revenir baiser le ventre plat, glissant sa langue dans le nombrile puis remontant embrasser les lèvres du bel homme, amorçant quelques mouvements de reins contre le bassin de Katsy, trahissant toute son impatience à le goûter à nouveau de A à Z.
   
- Tu penses que j'aurais pu oublié ? J'ai eu des flirts mais ça a été un vrai désert après ton passage... Tout était si fade... Si... Moche... Et s'il faut que je parte à la recherche d'un nouvel appartement, voir d'un appartement "à Shizuoka" pour te prouver que je suis complètement accro, je vais le faire...
   
Katsuo pousse déjà quelques gémissements qui sont loin d'être feints tant chaque mouvement qu'a Satsuki lui arrache des frissons de plaisir déments. Il perd la tête dès de l'homme le renverse sur le canapé. Dieu, qu'il aimait ce comportement ! Il l'avait toujours aimé. C'était bien quelque chose qu'il n'avait jamais su reprocher à Satsuki. Katsuo se laisse toucher, lécher, excité... Ses mains glissent sur le corps de l'homme. Et finalement, se redresse pour murmurer à l'oreille de son amoureux :
   
- Patiente... Voyons comment les choses se profilent avant. Car cet appartement à Shizuoka, je veux que nous le choisissions ensemble...
   
Puis, il pose deux doigts sur les jolies lèvres de Satsuki. Chut... Il ne voulait plus en entendre ! Repoussant le bel homme, il se lève pour commencer à retirer un à un ses vêtements, si pas avec lenteur, du moins alliant à ses gestes une certaine sensualité pour provoquer cette vague de désir qu'il aimait tant chez Satsuki.
   
- Je l'ai toujours aimé, mon petit homme dominant et passionné. J'aime quand tu me coinces entre ton corps et le dossier du divan pour me prendre sans possibilité de fuite... Petit macho...!
   
Il laisse échapper un petit rire séducteur, ses boxers fins finissant finalement au sol. Il s'approche de Satsuki, histoire que l'homme puisse l'attirer à nouveau à lui.
   
En deux ans de fréquentation, Satsuki ne se souvenait pas avoir jamais parlé avenir avec Katsuo. Leur relation brûlait par les deux bouts, ceci expliquait peut être cela. Mais la perspective, tout à coup, alors qu'ils relançaient la flamme, de faire les choses bien, d'envisager le futur... C'était réconfortant et ça lui donnait confiance. Les changements avaient été imperceptibles mais mit bout à bout, ils étaient tous là et créait un vrai boulversement... Ses baskets et ses chaussettes sont vites envoyées dans un coin de la pièce et si pendant un instant, il envisage de laisser le canapé tel quel, il y renonce, se contentant de se lever et de le faire basculer pour en faire d'une poussée le clic clac sur lequel il dormait chaque nuit. Néanmoins, ça ne l'empêche pas de saisir rapidement le poignet de Katsuo, l'attirant vivement à lui pour le faire chuter par dessus, retirant ses derniers vêtements à la fois pressé et lentement, se plaisant à observer la jolie nymphe nue qu'il avait sous les yeux...
   
Et une fois tout aussi peu vêtu qu'elle, il revient recouvrir sa silhouette de la sienne, gardant possessivement Katsy cloué au lit, embrassant, caressant, mettant en contact leur deux bassins, venant caresser l'érection de son ancien et nouvel amant... Il ne s'interrompt que pour observer le petit meuble à côté du lit improvisé pour signaler, l'air de pas y toucher :
   
- Si tu étires le bras, tu trouveras dans le premier tiroire de quoi me prouver que tu n'as pas perdu la main quand il s'agit de nous protéger...
   
Katsuo sent les mains de son homme sur lui tout autant que son regard, chose qui ne peut que le gonfler d'orgueil et d'envie ! Il se laisse envelopper de la jolie silhouette toujours aussi masculine sinon plus, mais pourtant gracieuse, parfaite, comme une poupée de son... Pendant quelques secondes seulement. Ses propres mains caressent et alors que le membre de Satsuki vient se glisser tout contre le siens, les ondes électriques qui le parcours sont si intenses qu'il doit se raccrocher à l'homme, le coeur battant à tout rompre. Aux paroles de Satsuki, il éclate de rire avant de lui faire un petit clin d'oeil amusé. Il le repousse juste assez pour pouvoir se tourner dos à lui, n'hésitant pas pour se mettre à genoux sur le divan-lit, arquant le dos, histoire de bien mettre l'objet de ses désirs à vue. Katsuo ouvre le tiroir pour trouver un préservatif choisit à l'arrache. Peu importait pour l'heure !
   
Il se tourne vers Satsuki, lui faisant un petit clin d'oeil avant de déchirer l'emballage d'un petit coup de dent félin. De fait, récupérant le petit anneau de latex, il "marche" à quatre pattes sur le matelas en poussant un petit "miaou !" joueur. Rieur, il pose une main sur le torse de son homme pour le faire reculer de quelques centimètre avant de faire disparaître le préservatif entre ses lèvres. Puis, il se pencher vers l'érection plus que concluente de Satsuki. Ses mains posées bien à plat sur le matelas n'intervienent en aucun cas alors qu'il s'aide de sa langue pour poser le préservatif sur le sexe de l'homme. Il le déroule ainsi de ses lèvres, centimètre par centimètre, jusqu'à la base. Non, il n'avait pas perdu la "main"... et même qu'il avait gagné de l'extérience !! Se redressant, il fait un petit clin d'oeil à Satsuki avant de venir vérifier son travail de ses mains cette fois. Impect ! Comme si Satsuki avait osé en douter !!
   
- Si tu savais tous les trucs que j'ai appris et tout ce que je suis maintenant sexuellement prêt à faire, mon amour, tu en perdrais connaissance... Ne me met pas au défit !
   
Satsuki se penche un instant, mordillant une fesse, caressant l'autre d'une main alors que Katsuo lui tourne le dos. Et dieu que le côté décidément bien frippon de son petit homme le séduisait à merveille...! Ce petit air félin, ce miaulement joueur et... Bordel ! Ca c'était nouveau comme façon de faire mais Satsuki est immensément fan ! Il sent les lèvres chaudes et la langue habile déroule la protection de latex le long de son érection et il gémit autant qu'il hallète ! Katsy avait toujours été incroyable au lit mais là... Il lui prouvait qu'il avait gagné en expérience ! dès qu'il en a l'occasion, Satsuki revient chercher un baiser fiévreux, restant à genoux sur le lit, gardant Katsuo tout contre lui d'en bras autours de ses hanches tandis que sa main libre se glisse à nouveau sur les fesses rebondies...
   
- Je plaide coupable de t'avoir reluquer non seulement samedi mais aussi quand tu e arrivé ce soir... Mais tu as des fesses Katsy... Bon sang elles me font bander rien qu'à les imaginer si tu savais...!
   
Et ce disant, il glisse ses doigts entre elles, venant titiller l'intimité du jeune homme avant d'y faire pénétrer deux doigts, gémissant lui même de cette intimité qu'il regoûtait à nouveau.
   
- Tu as peut être gagné en expérience bébé... Mais les sensations que ton corps me provoquent, elles, sont toujours aussi intenses...
   
Katsuo glisse ses bras tout autour du cou de son homme. Il renverse la tête vers l'arrière, poussant des gémissements qui ne laisse sûrement aucun doute à tous les voisins sur leurs activités du soir... D'ailleurs, on frappe quelques coups au plafond - ou plutôt au sol de l'autre là, en haut - ce qui fait rigoler Katsy qui, de toute façon, n'a pas le temps de s'occuper de ce genre de rabat-joie ce soir ! Déjà, les doigts de Satsuki glissent sur ses fesses, trouvant immédiatement ce qu'ils cherchaient là, car il sent deux d'entre eux glisser plus loin. Katsuo agite le bassin comme un petit fou, désireux de bien sentir son homme qui commence déjà à le pénétrer. Et bien que Katsuo soit impatient, il se fait presque sage, venant caresser les lèvres de son bébé, le remerciant implicitement de ces compliments qui le font rougir de plaisir ! D'ailleurs, il ne mâche pas ses mots pour ce qui est d'exciter Satsuki !
   
- Et elles sont toutes à toi. Uniquement à toi. Tu pourras les caresser, les mordiller, les lécher, leur donner la fessée si tu en as envie, mon coeur ! Tout tout tout ce que tu veux...
   
Et Satsuki était bien le seul homme à qui il avait promis "tout". Parce qu'il lui faisait confiance, sinon il n'aurait jamais osé avoir ce genre de paroles. Les hommes avaient tendance à tout prendre au pied de la lettre, lui le premier... Katsuo glisse une main sur le torse de son homme, le caressant avant d'aller récupérer le membre en érection déjà paré. Il le caresser brièvement, l'appuyant contre son ventre pour se faire alors que son autre main glisse dans la nuque de Satsuki pour venir voler un baiser langoureux à celui-ci.
   
- Dis-moi... Non, fais. Vas-y, prend-moi comme tu le désires. Je le désire tout autant que toi...
   
"Tout". Son côté machiste apprécie tout particulièrement, évidemment... Et il était plein d'idées plus perverses les unes que les autres, mais pas ce soir. Par pour leur "première fois". Satsuki voulait que se soit passionné mais également doux et tendre. Curieux mélange ? Et pourtant pas impossible il en était convaincu... De fait, revenant coucher cette fois doucement Katsuo sur le lit, retirant ses doigts de son corps et se logeant à nouveau contre lui pour ne pas perdre sa chaleur, Satsuki murmure :
   
- Là maintenant, je veux juste lire ton plaisir sur ton visage. Juste te voir en prendre...
   
Il baise les lèvres délicates, puis le cou tandis qu'il écarte soigneusement une cuisse de l'homme pour se positionner convenablement. Satsuki saisit son membre, vient se glisser là où ses doigts avaient commencés à préparer le terrain et finalement il vient glisser en Katsuo, gémissant, son souffle connaissant des ratés et faisant de son mieux pour garder ls yeux ouverts et rivés sur le visage de son amant, suppliant presque :
   
- Oublis moi, je veux te voir perdu dans ton plaisir Katsy... T'entendre, te sentir... Je veux te voir perdre la tête comme tu l'as jamais perdu...

Katsuo se laisse porter par la tendresse dont use et surabuse Satsuki à son encontre. Il y avait bien ça qui n'était venu qu'avec Satsuki. Cette tendresse, jamais aucun autre homme n'avait su la lui donner. Peut-être simplement parce qu'aucun autre homme n'avait su l'aimer comme Satsuki l'avait fait ? Comme il le faisait visiblement toujours... Katsuo glisse ses gras autour du cou de l'être aimé, poussant un petit soupir de bien-être alors que son homme insiste pour le voir prendre du plaisir pendant l'acte. Il n'aurait sûrement pas besoin de se forcer, c'était un fait... Katsuo ressentait déjà ce plaisir alors que Satsuki n'avait même pas glisser en lui. Le jeune homme glisse une jambe autour de son amoureux, arquant le bassin pour rendre la pénétration plus agréable. Et Satsuki ne se fait pas attendre. L'oublier serait difficile... Et Katsuo comprenait mal en quoi son propre plaisir pourrait en amener à Satsuki sans qu'il ne fasse autre chose que d'y assister. Enfin... il le provoquait aussi, mais si Katsuo devait l'oublier...
   
Oh et peu importait ! Il en avait marre de se poser des question : ça lui ressemblait si peu ! Katsuo opine brièvement. Il retire ses mains du corps de son chéri, ses jambes encerclant cependant toujours sa taille de façon presque possessive. Ses bras se glissent au-dessus de sa tête alors qu'il sent son homme se loger tout au creux de ses reins. Ses lèvres s'entrouvrent alors qu'il pousse un petit gémissement loin d'être feint, écoutant seulement son corps pour traduire ses réactions de façon plus sonore et physique. Ses mains se crispent légèrement sur les draps alors qu'il murmure avec douceur le prénom de Satsuki. Ses yeux sont peut-être fermés pour le moment, mais ses traits expriment tout le plaisir qu'il a à sentir à nouveau son homme en lui.
   
Katsuo n'est que volupté, douceur et paisible plaisir alors que Satsuki vient se loger tout au creux de son corps, ne perdant pas des yeux un seul instant le magnifique plaisir de sa sensualité mise à nue. Il ne voulait pas jouer avec lui cette fois. Il voulait le voir tel qu'il était, la vérité tout aussi nue qu'eux. Il ondoit légèrement des hanches sans en faire plus au départ, s'empêchant de gémir pour ne pas rater un seul de ceux de Katsy et une de ses mains vient se poser près d'un genoux sur sa hanche pour descendre le long d'une cuisse bien galbée puis se poser sur une de ces fesses qu'il aimait tant avant de venir au creux d'une hanche pour soutenir l'homme alors qu'il sort de son corps lentement, y revenant avec cette même lenteur, soudain prêt à le posséder durant des heures de cette manière même si son corps ne serait pas d'accord. Satsuki entame un autre mouvement, puis un autre, mêlant le plaisir de l'acte et de son côté voyeur à observer cet homme qu'il avait déjà connu de façon intime... Mais définitivement pas aussi intime que ce soir.
   
Ses lèvres se posent un instant sous la ligne de sa mâchoire, ses reins continus d'aller et venir contre le bassin de Katsuo avec la même lascivité quoi que gagnant légèrement en rythme et en force au fur et à mesure que les minutes passe. De ses lèvres coulent mille et une promesses et compliments en tout genre, parfois sans sens tant les mots lui semblent ne pas pouvoir exprimer la perfection de leur étreinte, couchée entre deux feuilles de nuit. Et s'il reprend la parole de façon un peu plus affirmée, c'est uniquement pour assuré :
   
- Tu es parfait mon ange... Ma petite beauté, mon papillon... Mon papillon... Je t'aime Katsuo... Je t'ai dans le sang, vraiment...
   
Katsuo se laisse guider par les douces paroles de Satsuki à son encontre. Il agite le bassin au rythme des assauts de son homme, ses gémissements se faisant de plus en plus conséquents. Ses mains relâche les draps qu'elles tordaient un peu trop fortement et avec lenteur, il les laisse glisser le long de son propre corps, caressant son visage, son cou, son torse, son ventre... puis venant immanquablement se raccrocher au corps si séduisant qui s'agitait au-dessus de lui. Katsuo rouvre les yeux, le souffle court, pour observer Satsuki dans toute sa splendeur. Son beau visages aux traits affirmés témoignait de tout son plaisir et son amour. C'était magnifique... Ému, Katsuo s'étire pour embrasser l'homme avec une douce passion. Les minutes passent lentement. Il n'avait jamais été aussi calme, aussi passif pendant qu'il faisait l'amour. Et pourtant, ça venait tout naturellement alors qu'il observait le bel homme au-dessus de lui, ses yeux papillonnant, mais refusant néanmoins de se fermer à nouveau. Et finalement, complètement admiratif, il murmure doucement :
   
- Tu es magnifique... Tellement beau. Et tu n'es qu'à moi.
   
Un petit rire glisse d'entre ses lèvres, rire qui est rapidement coupé par un gémissement plus appuyé que les autres qui le surprend lui-même. Tout son corps trésaille alors que Satsuki retrouve, en lui, ce point contre lequel il butait avec tant de précision que c'en était presque effrayant. De petits "encore" échappent à Katsuo qui n'ose néanmoins pas élever la voix comme à l'habitude, préférant rester dans ce cocon de tendresse paisible encore un moment. Ses jambes se resserrent autour des hanches de son amoureux alors qu'une de ses mains glisse dans ses cheveux pour les caresser doucement. Et finalement, il avoue beaucoup plus franchement qu'un peu plus tôt :
   
- Je t'aime, Satsuki !
   
Il y a probablement plus d'aveux d'amour verbaux et physique en cet instant que jamais pendant les 2ans où ils s'étaient rencontrés. Et entendre Katsuo, au milieu de son plaisir, lui affirmer avec une telle conviction qu'il l'aime finit d'achever ce qu'il reste de raison à Satsuki. Ses hanches se meuvent avec plus de force, plus de rapidité, cherchant à attendre encore et toujours plus cet zone aussi sensible au creux du corps de Katsuo. D'une main, il prend appuit sur le matelas, se donnant plus de lattitude et d'ampleur pour revenir chaque fois prendre possession de ce corps jeune et délicat, y mettant plus de passion, de force, de désir, lâchant assurément la douceur mais pas la tendresse pour une étreinte plus fusionnelle, s'offrant un petit morceau de paradis. Sa propre voix se fait entendre, plus grave que celle de Katsuo, plus grondante mais chargée de tout autant de plaisir. Dieu ! Il n'allait jamais réussir à le laisser partir demain...!
   
Katsuo pousse un petit cri affolé alors que Satsuki se fait plus rapide dans ses mouvements, laissant la douceur pour y aller plus franchement. Il agrippe l'homme comme s'il avait soudainement peur de le voir disparaître alors qu'il tente de lui expliquer à quel point cet instant est délicieux... Mais ses mots se brouillent et finalement, il se tait, convenant que c'était plus sage. Il était rare qu'il perde ainsi la tête, mais cette fois, il ne pouvait plus se faire maître d'un jeu de séduction qu'il aimait pourtant nourir du début à la fin. De toute façon, Satsuki n'avait pas besoin de ça pour être sous le charme et Katsuo le savait fort bien. Les dernières minutes passent si rapidement que Katsuo a l'impression qu'ils viennent tout juste de s'avouer leurs beaux sentiments toujours si présents. Et pourtant non. Car son corps proteste alors qu'il arque un peu plus le dos. Mais il l'ignore complètement, cherchant seulement encore plus de ces sensations si uniques. Il ferme les yeux, incapable d'en faire autrement. Et c'est après un énimère coup de reins qu'il jouit.
   
Il se libère entre leurs deux ventres. L'orgasme est tel qu'il laisse échapper un petit sanglot, principalement à cause de ces émotions qu'il avait gardées pour lui pendant huit longues années, voir plus. Il supplit presque Satsuki de continuer, murmurant toujours quelques "encore" dispercés. D'ailleurs, il continue à donner quelques généreux mouvements du bassin... avant de finalement devoir s'avouer que pour son corps, c'était bel et bien le moment de prendre un peu de repos. Il se sent se contracter tout autour du membre de son homme de par les spasmes de l'orgasme et, retrouvant un brin de lucidité, il calque avec plus de précision les ondulations de son bassin pour en faire profiter son homme. Homme dont il observe à présent le visage, impatient à l'idée de le voir atteindre l'orgasme à son tour.
   
Katsuo est tout aussi transporté que lui et Satsuki se frustre contre lui même à la simple idée de devoir s'arrêter. Et même quand Katsy atteind l'orgasme, élevant délicieusement la voix, se cambrant plus encore, son visage prenant les traits d'un plaisir immense, il ne pense qu'à le voir encore et encore atteindre ce sommet. Il voudrait être en mesure de continuer à aller et venir entre ses reins jusqu'à ce qu'il soit en mesure de jouir à nouveau mais il va sans dire que si Satsuki est encore capable de grapiller quelques minutes, ce n'est pas la pein d'en espérer plus... Aussi se contente t-il de profiter pendant encore quelques minutes des ondulations du bassin de son amoureux, des spasmes qui parcours son corps... Et dans une exclamation fort de jouissance pure, il atteind à son tour l'orgasme, son bassin venant se souder avec force d'un seul grand coup à celui de Katsuo alors qu'il se sent ce libérer entre les hanches étroites.
   
Pendant un long instant, Satsuki ne bouge plus, respire à peine alors que son coeur bat la chamade et finalement il cligne plusieurs fois des yeux, comme se remettant d'un coup de poing qui l'aurait séché et mit KO en deux secondes. Et c'est un peu ça en quelque sorte... Finalement il se laisse retomber sur son homme, le prenant dans ses bras avec ne tendresse possessive qu'il avait toujours eu avec lui après l'amour et il reste une minute ou deux au creux de son corps, ne parvenant que difficilement à finalement accepter d'en sortir, baisant ses lèvres, son cou, son épaule.
   
- Mon papillon... C'était incroyable. Pas que j'en doutais ! Mais mieux encore que ce que j'avais osé fantasmé...
   
Katsuo garde son homme tout contre lui. Et attention ! S'il osait se déprendre de son étreinte pour s'éloigner, le chaton grifferait ! Néanmoins, il ne semble pas y être forcé, car Satsuki veut visiblement la même chose que lui, soit une proximité réconfortante. Finalement, son amoureux se retire de son corps. Katsuo a une petite grimace et, en même temps, une faible protestation. Avec douceur, il fait tomber son homme dos contre le matelas, puis se penche sur lui pour retirer le préservatif utilisé. Il le noue, puis le jette dans la corbeille posée près du divan-lit. Une fois fait, il se penche vers Satsuki pour déposer un doux baiser sur ses lèvres, murmurant à contre-coeur :
   
- Je reviens tout de suite, bébé. Attend-moi.
   
Il fait un petit clin d'oeil à Satsuki avant de se lever pour se diriger vers la salle de bain. Il y reste quelques longues secondes, histoire de se débarbouiller à l'aide d'une serviette humide, puis revient au salon avec la dite serviette. S'allongeant lascivement près de Satsuki, posant un avant-bras sur le matelas pour s'y appuyer, il prend soin de son homme, lavant d'abord son ventre, puis son sexe et ses cuisses, usant de plus de douceur et de considération pour autruit qu'il ne l'avait jamais fait. La serviette finie sur le sol et Katsuo, dans les bras de Satsuki.
   
- Bien sûr que c'était incroyable... Je suis encore plus doué qu'à mes 18 ans, mon amour ! Et toi aussi... Tu m'as complètement tué !
   
Satsuki est un peu déboussolé lorsqu'après avoir généreusement retiré lui même le préservatif usagé, Katsuo s'échappe hors de ses étreintes. Il y revient néanmoins bien vite et l'employé de poste a un petit sourire autant attendrit qu'amusé à le voir s'occuper ainsi de lui ! Le jeune homme revient dans ses bras, Satsuki ne se fait pas prier, glissant une jambe entre celles de Katsuo, l'attirant contre lui, baisant son front, caressant le bas de son dos, une cuisse... Profitant comme s'ils avaient toute la vie pour en profiter, ce qui était peut être bien le cas...
   
- Pas trop j'espère, j'ai du temps à rattraper...! Et des amants à éliminer de ta mémoire !
   
Jaloux ? Ben... Un peu en toute honnêteté mais bon, il pouvait largement faire avec hein !
   
- Je revis Katsy ! Et je plaide coupable d'avoir espérer, au fond de moi, que la soirée se dirige vers quelque chose comme ça...
   
Katsuo glisse le bout des doigts sur les lèvres de son chéri alors qu'il parle, seulement pour en sentir le mouvement tout en entendant les mots. Lorsqu'il en a terminé, le jeune homme vient les baiser avec tendresse, un petit sourire aux lèvres. Ces paroles étaient si belles. Et elles n'étaient pas creuses. Jamais on lui avait parlé avec autant de franchise que ce soir et ça faisait drôlement du bien ! Katsuo glisse une jambe par-dessus celles de son homme, la remontant sur sa hanche.
   
- Qu'est-ce que tu désires de notre relation, Satsuki amour ? Je sais que c'est une question étrange de ma part... Mais j'ai besoin de savoir.
   
Voilà une question qui, effectivement, venant de Katsuo, était très étrange. Et inquiétante aussi, parce qu'elle lui renvoyait ses propres interrogation vis à vis de ce que Katsuo attendait même s'il avait fait allusion à un appartement commun, peut être, si les choses fonctionnaient bien... Il y avait peut être eu un peu de l'euphorie de l'instant, mais pas que ça n'est ce pas ? Satsuki observe le joli visage près du sien, réfléchissant consciencieusement avant de se lancer.
   
- Je désir quelque chose de durable. La première fois qu'on s'est vu, à l'Akabeko, je pensais que je pourrais ne t'avoir qu'une seule nuit... Et déjà quand tu t'enfuyais de chez moi après avoir découvert l'existence de Mao et que je te courrais après, je me suis rendu compte que j'avais dépassé ce stade. Et c'est encore plus vrai maintenant que jamais. J'ai envie de stabilité, de savoir que demain tu seras toujours là même si je fais preuve d'un peu de maladresse. Que j'aurais le temps de m'améliorer pour qu'on y trouve tous nos marques... Envie de te prendre dans mes bras en public et de pouvoir dire que tu fais partit de la famille. Et envie aussi, évidemment, que tu parviennes à trouver un équilibre dans celle que j'ai avec Mao.
   
Katsuo écoute avec attention Satsuki. C'était un programme... chargé. Il n'avait jamais songé à une relation vraiment sérieuse, sauf lorsqu'il était avec Satsuki. Et à l'époque, ça lui avait fait tellement peur qu'il avait collectionné les conneries. Et maintenant ? Il avait moins peur ,c'est vrai... mais ça lui donnait un peu le tournis. Néanmoins, il avait l'impression qu'il saurait faire avec. Alors il opine brièvement. Glisse une main sur le torse de son homme, il murmure doucement :
   
- Je ne suis pas prêt à répondre à cette question pour ma part. Je dois vraiment faire le point... Mais je te promet que ça ne restera pas dans l'ombre.
   
Satsuki a un petit pincement douloureux au coeur mais il hoche la tête de façon positive. Pour lui, c'était une évidence : Katsuo était l'homme de sa vie. Le contraire n'était peut être pas aussi évident... Il pourrait faire avec le temps que le jeune homme sache bien ce qu'il voulait et dans quelles mesures, mais il avait besoin de savoir une chose...
   
- Et Mao...? Qu'est ce qu'on lui dit...?
   
Katsuo hésite un court moment. Il caresse avec douceur le dos de son compagnon, songeur. Et finalement, voyant un peu où était le problème, il met les choses au clair :
   
- Je ne vais pas partir, Satsuki. Je suis ici pour rester. J'ai déjà eu trop mal et été trop humilié par toi pour que ça recommence, oh ça non ! Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement que ça de moi ! Tu es mon homme. Le MIENS. Je ne sais peut-être pas au juste ce que je veux de notre relation, mais je sais ce que cette relation vaut et crois-moi, c'est sérieux. Alors Mao doit être au courant !
   
C'est un vrai soupire de soulagement qui passe les lèvres de Satsuki d'entendre Katsuo lui faire ce petit laïus. Il revient le serrer dans ses bras avec force, donnant un petit coup de dent sur une épaule nue pour ce venger du stress ressentit et finalement il bascule son amant sur le dos, passant par dessus lui et déposant de nombreux petits baisers sur son visage, entrecoupant chacun d'entres eux par quelques mots :
   
- Mais... c'est... Toi... Qui... Lui... Dit. Parce que moi je ne pourrais pas endurer un "je te l'avait dit" et un adolescent de 14ans me demandant de lui faire le détail de mon week end...
   
Il rigole, revenant baiser le cou de Katsuo, tout re venant imbriquer leur deux bassins, visiblement pas contre la perspective d'une nouvelle séance câlin et rieur il termine :
   
- Le jour où il a un copain, je lui fait le coup de l'inspecteur de police juste pour l'embêter, ça le rendra moins curieux par la suite...
   
Katsuo pousse une petite plainte amusée alors que son amoureux se glisse à nouveau par-dessus lui, visiblement bien partit pour quelques câlins bien placés... Il ne le repousse pas, au contraire ! Il attire plutôt l'homme tout contre lui, rigolant sous ses caresses et ses baisers. Et il ne se démonte même pas lorsque Satsuki affirme quelque chose à propos d'un futur copain de Mao... Même si l'envie est forte de tout raconter. Il hausse seulement les épaules avant de venir chercher un baiser plus appuyé, histoire de lui changer un peu les idées...
   
- Je lui en parlerai. Maintenant chut. Cette soirée m'appartient...
   
Il n'était pas homme à partager... Et il avait un peu peur de cette discussion avec Mao, voir de la vie qu'ils mèneraient s'ils déménageaient vraiment tous ensemble. Ils devraient tous y mettre du leur, sinon ça ne fonctionnerait pas...
   
Satsuki se tait donc, son desir se rallumant doucement mais très sûrement à mesure qu'il goûte du bout des lèvres et de la langue à cette peau satinée et sucrée. Parfait... Ce week end était juste parfait, Katsuo était parfait, leur couple était parfait... Il avait le sentiment d'avoir accompli quelque chose d'important ce soir et tandis que sa main s'égare entre les cuisses de son amant, il n'a plus qu'une chose à lui murmurer :
   
- Je t'aime...




Kurika
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