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11. An Angel Comes In
Kurika
Ordre de la Sphère Céleste | Agent de liaison
Kurika
Messages : 5511

Age : 33
Date de naissance : 01/01/1991

Nationnalité : Test
Localisation : Test
Humeur : Test
Mar 4 Jan - 1:27
   
Hum.... Satsuki observe sa montre pour zieuter l'heure tout en portant une flutte de champagne à ses lèvres. Pas qu'il s'ennuyait, mais il ne se rappelait même plus exactement pourquoi il était venu à cette soirée qui n'était pas trop son genre. Et oui, il buvait du champagne. Mao n'avait plus 4ans, si son père buvait un tout petit peu trop, il pouvait s'occuper de lui. Mais il faudrait prendre un taxis plutôt que la voiture évidemment... D'ailleurs, en fait, maintenant qu'il y resongeait : si, il se souvenait pourquoi il avait accepté cette soirée. Katsy, avec qui il avait renoué de bons contacts depuis un peu plus de deux ans maintenant, lui avait affirmé ne vouloir pas arriver seul à la soirée. Ca faisait pas bon genre d'après lui, un truc du genre. Acune idée si c'était vraiment la raison qui avait obligé le jeune Tokyoïte à le harceler mais quand Mao avait signalé que ça lui ferait plaisir de revoir des gens qui lui avaient servit de "nounou" plus jeune, ça l'avait fait rire.
   
Y en avait combien, des ados, qui pouvait se vanter d'avoir eu la quasi totalités des The GazettE pour nounou ?! Enfin bref... Finalement, il s'était laissé séduire par cette perspective et comme le lendemain, Mao n'avait pas cours... Mais à présent qu'il commençait à se faire tard, Satsuki commençait à trouver le temps long. Katsuo était partit... Il ne sait où, Mao... Pareil... Et la seule tête réellement connue qui semblait pouvoir lui parler pendant des heures, c'était Ayano, visiblement sans sa moitié -il lui avait probablement expliqué pourquoi mais Satsuki avait oublié- et bien décidé à lui demander des conseils parentaux... Pitié... Il était sortit des couche culotte et des bavoirs, c'était pas pour y remettre les pieds en en parlant toute la soirée ! Et justement, comme il voit la silhouette si familière de son fils, Satsuki en profite, se tournant vers son intarissable -et limite chiant- compagnon pour l'abandonner sur place, s'excusant et promettant qu'ils en "reparleraient". Ou pas s'il y avait un dieu...
   
Satsuki s'engage à la suite de Mao qu'il avait perdu au milieu des invités et cherche un peu au hasard. S'il le trouvait, il ne le lâchait plus ! Pas question de rester à faire le piquet tout seul dans son coin !!! Alors il se retrouve à monter un escalier, zig-zagant entre divers convives jusqu'a finalement arriver dans une partie un peu plus déserte de la maison. Il y a du bruit dans une pièce et Satsuki ouvre la porte, un "Mao ?" curieux au bout des lèvres. Il a néanmoins tôt fait de refermer la porte en découvrant un jeune couple dans une position très compromettante... Mais heu... C'était pas Katsy...? Non... Peut être pas... Il ne voulait pas savoir ! Satsuki repars donc à la recherche de Mao lorsqu'il apperçoit une bien haute silhouette le nez dans un meuble... Il fronce les sourcils, s'approchent et interpelle le curieux fouineur dont il ne voit rien à cause du battant du placard.
   
- Je peux vous aider peut être...?
   
Daisuke... s'emmerdait. Pourtant ce n'était pas ce à quoi cette fête était dédiée. Et visiblement, il était un des rares convives à s'ennuyer. Et pourtant, il le faisait solidement présentement. Il avait mangé... bu.... rigolé... et maintenant, quelques couples formés plus tard, il était toujours seul. Ce n'était pas faute d'avoir eu quelques très bonnes "suggestions", mais ce soir, Daisuke avait levé le nez sur tout. Il était difficile ! Et c'était encore pire ce soir. D'ailleurs, une de ses amies était venue le taquiner à ce sujet avant de l'abandonner aussitôt qu'elle avait vu la grande silhouette toute en courbes - et des plus délicates courbes... - d'Uruha, très cher guitariste de the GazettE. Avant qu'elle ne disparaisse, Dai s'était assuré qu'Ayumi savait qu'elle n'avait aucune chance... mais visiblement, elle ne le faisait que pour le plaisir des yeux. Soit... certains aimaient perdre leur temps. Lui cherchait quelque chose de plus... frais ! Plus jeune, plus masculin, plus... innocent. Mais ici, on ne trouvait pas ce genre de joli minet.
   
Ici, on avait droit à Uruha qui semblait déjà faire les yeux doux à la moitié de la populace présente. Un petit soupir plus tard, Daisuke se détourne de la petite foule, montant l'escalier pour se diriger vers le deuxième étage. Rien à faire... alors il ferait ce qu'il aimait tant faire : fouiller dans les placards d'Etsuya. Bon, pas pour rien non plus. Principalement pour 1. retrouver des objets qu'il avait prêté à son ami et jamais revu, Etsuya étant parfois beaucoup trop tête en l'air et 2. trouver les dernières cachettes amusantes de son ami. Ce qu'on trouvait dans ces cachettes ? Principalement des bonbons, des jouets pour adultes et, voilà le plus important... ses derniers croquis qu'il gardait jalousement pour lui ! C'était une entente entre eux : si Daisuke arrivait à les trouver sans qu'il ne s'en rende compte, il pouvait choisir un vêtement dans ceux dessiné qu'il serait le seul à posséder ! Et pour un homme qui aimait l'exclusivité, il n'y avait rien de tel que des vêtements haute-couture uniques... Surtout dessinés par Etsuya Inoue lui-même !
   
Et présentement, il fouillait dans un placard imposant qui se tenait dans le corridor menant à la salle de bain. Daisuke savait déjà ce qu'il contenait : des serviettes ! Cependant, il y avait aussi une cachette juste là... Et C'était tout récent parce qu'elle n'y était pas auparavant ! Mais visiblement, ce n'était que pour l'énerver... Daisuke prend deux préservatifs à la fraise et une petite note. Alors qu'il grognait en lisant le "Haha ! Perdu Nino !" sur la note, une voix se fait entendre près de lui. L'homme ferme la porte du placard. Il n'a pas sursauté, mais avait eu peur que Etsuya le découvre !! Il lance un petit regard amusé au jeune homme qui venait de rappliquer avant de finalement hocher la tête de gauche à droite.
   
- Je ne crois pas non. Je connais cette maison mieux que toi, j'en suis convaincu.
   
Et de fait, il lui montre le petit papier qu'il tenait à la main.
   
- Tu vois... Etsuya avait prévu que je passerais par là.
   
Satsuki ne se laisse pas démonter, avançant pour récupérer la note, jetant un regard à l'étrange personnage qui se trouvait devant. Il lui rappelait... Quelqu'un. Mais ça remontait à longtemps maintenant et il n'était pas forcément très physionomiste à la base. Sauf que... Sauf que cet homme là était pas le genre de minois qu'on pouvait oublier... Mère nature n'avait pas oublié de se pencher sur son berceau hein... Alors qu'il observe les yeux soigneusement coloré et les traits du visage, Satsuki percute ! Mais ne dit rien, relisant la note. "Nino" ? Il ne se souvenait plus de ce prénom pour cet homme... En même temps, à bien y réfléchir, ça ne pouvait pas être celui qu'il avait rencontré, près de 10ans plus tôt, en compagnie de Katsuo et Atsuaki. Il finit par rendre la note à l'autre homme, légèrement dubitatif mais hausse les épaules.
   
- Tu me rappels beaucoup quelqu'un que j'ai un peu connu il y a longtemps. Un ancien...
   
Comment dire ça...?
   
- Une connaissance d'Atsuaki.
   
L'autre l'observait étrangement... avec insistance. Mais Daisuke ne se démonte pas, lui servant seulement un joli sourire tout en balayant une mèche de cheveux de son front. Il remonte ses lunettes sur son nez... du moins fait le mouvement avant de se rappeler qu'il n'en avait pas mis ce soir. Comment passer pour un abrutit par Nino...! Il finit par lancer les préservatifs dans l'armoire du côté de la porte qui n'était pas fermée... puis se ravise, en prend un, y cherche la taille et le glisse dans ses poches ! Il ferme l'autre porte, puis alors que le jeune homme lui avoue qu'il ressemble beaucoup à quelqu'un, Nino opine brièvement.
   
- Shinji Ninomiya, je suppose. Il est l'ex copain d'Atsuaki, oui. Je suis Daisuke. Son frère cadet...
   
Il s'incline poliment devant le jeune homme dont il n'avait pas oublié de noter les jolis traits un peu durs, mais pas trop... le tout monté sur un corps qui semblait des plus agréables. Aurait-il trouvé sa proie ?
   
- Et tu es... ?
   
Ha oui. Donc voilà bel et bien d'où lui venait cette sensation de déjà vu. Au moins ce n'était pas les quelques verres de champagne qui lui jouaient des tours. Il observe l'homme récupérer... Une pochette de préservatif pour la mettre dans sa poche et arque un sourcil. Décidément, il nageait en pleine quatrième dimension. C'était méchant à dire, mais ça finissait de le convaincre, en voyant la vie un peu dissolue de Katsy, qu'il avait bien fait, huit en plus tôt, en mettant un terme à leur relation. Mais bref, un peu à contre ceur, Satsuki se présente donc, repoussant l'envie forte de tourner simplement les talons. Parce qu'aussi mignon soit cet homme là, il avait un sacré côté louche là...!
   
- Satsuki Miyazaki. Tu n'as pas vu passer un adolescent dans le coin, il porte une chemise prune, un pantalon noir... et hum... Heu...
   
Il était nul en description physio quoi... Il soupire en levant les yeux au ciel.
   
- Laisse tomber, je crois que si je pousse encore une porte au hasard pour trouver des couples en plein effort, je vais péter un câble de toute façon... Je vais essayer sur son portable...
   
Satsuki fait un petit signe de la main, prêt à tourner les talons déjà...
   
Daisuke arque un sourcil, surpris au possible alors que l'autre semble déjà prêt à tourner les talons. Satsuki, hein... Dai a un sourire engageant alors qu'il fait un pas vers l'homme, glissant une main sur son bras pour le retenir. Il penche légèrement la tête sur le côté, observant avec amusement le jeune homme avant de finalement lui faire un petit clin d'oeil.
   
- Je m'ennuis comme un poisson rouge dans un bocal. Tu ne veux pas me tenir compagnie ? Je suis certain que qui qu'il soit, cet ... adolescent a trouvé de quoi s'occuper.
   
Parce que ça ne pouvait pas être le copain de Satsuki, non ? Oui, il supposait déjà des préférences du jeune homme... Mais certains regards ne trompent pas ! De fait, cet "adolescent" n'était forcément pas son copain. Sinon, il ne l'aurait pas décrit ainsi, pour commencer... On ne se vante que très rarement d'avoir un "adolescent" dans notre lit...
   
Satsuki baisse les yeux sur son bras avant de remonter au visage de l'homme. Il ne se dégage pas immédiatement mais finit néanmoins par le faire, légèrement hésitant. Quelque part, il était un peu inquiet de ne pas savoir où était passé Mao... Et en même temps, quand il l'avait apperçu, l'adolescent semblait souriant et beaucoup s'amuser... Tout devait bien aller... Et considérant la discrétion et le bon sens habituel de son fils, Satsuki décide de finalement le laisser s'amuser encore un peu, hochant positivement la tête tout n dégageant son bras. Avec un léger sourire un peu plus avenant il prévient néanmoins :
   
- Si tu me parles d'adoption ou de bébés, je préfère te dire que tu vas m'ennuyer à mourir, mais tu trouveras chaussure à ton pied au salon...
   
Daisuke relâche Satsuki. Il laisse échapper un bon éclat de rire à ce qu'il dit avant d'affirmer :
   
- Alors toi aussi, Ayano t'es tombé dessus ! J'ai bien hâte qu'il l'ait, son poupon, histoire qu'on voit si c'est toujours aussi drôle !
   
Il fait un signe vers une porte tout au bout du couloir, se dirigeant vers celle-ci. Sans même hésiter, il l'ouvre. Même pas peur ! De fait, mis à part une atmosphère beaucoup plus fraiche que le reste de la maison, il n'y a rien d'étrange dans cette pièce. Et surtout pas un couple en train de s'envoyer en l'air ! Dasiuke ouvre la lumière, puis la tamise grace à un petit bouton près de l'interrupteur de base, puis invite Satsuki à y entrer.
   
- La chambre d'Etsuya. Il ne laisse pas les jeunes en manque y entrer... Tout le monde sait que s'il se passe quelque chose dans cette chambre et qu'Etsuya n'est pas de la partie, il va entrer dans une colère folle ! Le genre de colère qu'on laisse aux designer...
   
Satsuki a un sourire un peu plus franc quand Daisuke lui confirme très vite qu'il voit très bien de qui il parlait. Ce type saoulait donc tout le monde de parole. Mao trouvait ça drôle qand il était gamin et pouvait rester des heures à l'écoutant lui raconter les histoires les plus folles. En espérant que se soit le cas de son fils ou de sa fille adoptive quoi ! Peu importe, Satsuki a un rapide petit regard par dessus son épaule avant de suivre Daisuke dans une pièce à l'écart. Il y fait bon, moins chaud qu'ailleurs et une odeur de propre le met vite à l'aise. Jusqu'à ce qu'il remarque qu'il s'était fait conduire dans une chambre cependant... Il fronce légèrement les sourcils, envoi un regard curieux à Daisuke et a finalement un petit haussement d'épaule dubitatif, encore.
   
- Je ne connais pas très bien Etsuya. En fait, je lui ai à peine parlé pour être honnête. Je suis venu avec Katsuo "je sais pas comment" qui est lui même invité par Atsuaki en fait...
   
Ouais... Sa légitimité pour être ici était un peu compliqué à saisir quoi... Bref...
   
- Et alors tu fais quoi dans la vie ? Tu es invité par Etsuya donc ? Tu viens pour la fête ou pour l'anniversaire ?
   
Daisuke perçoit l'hésitation de Satsuki, mais ne la relève pas, seulement amusé. Il referme la porte derrière eux, puis va s'installer dans un fauteuil confortable posé dans le coin de la pièce. devant celui-ci, on trouve une table basse pas très large et en face, un autre fauteuil du même genre. D'un signe de la main, il invite Satsuki à s'y assoir. Il était presque chez lui, hein ! Avec Aoi, ils faisaient le trio infernal depuis bientôt dix ans...
   
- Je vois mal de qui tu veux parler... Je ne crois pas connaître "Katsuo". Par contre Atsuaki...
   
Il a un petit rire terriblement amusé, se remémorant de bons souvenirs... Et finalement, il assure, un joli sourire au visage :
   
- Je suis un... genre de garde du corps. Je suis ici sous "ordres" d'Etsuya, effectivement et c'est pour l'anniversaire de Yû qu'on m'a invité. Même que j'ai dût arriver plus tôt pour aider Tsu'. Qu'est-ce que tu fais, de ton côté ?
   
Satsuki vient se laisser tomber dans le fauteuil de l'autre côté de la table, regardant encore un peu autours de lui en se demandant s'ils avaient vraiment le droit d'être ici même si de toute évidence, Daisuke connaissait vraiment bien leur hôte. Il se montre légèrement surprit à la notion de garde du corps et revient observer l'homme comme s'il un peu de mal à le croire malgré tout. En fait, c'est le cas. Mais pourquoi pas... L'habit ne faisait pas le moine comme on dit.
   
- Ho, rien de palpitant, je travail au département du courrier pour une entreprise de télécommunication...
   
Rien qui fasse rêver quoi... Autant en général il se moquait bien de ce qu'on pouvait en penser, autant là il n'en était pas très fier... Enfin...
   
- Et tu t'ennui alors ? Personne avec qui bavarder de façon plus ou moins intéressante ? Tu ne connais pas grand monde toi non plus ou juste tu aimes à ce point aller fouiner dans les placards ?
   
Avec un petit air rieur il ajoute :
   
- Rappel moi de ne jamais t'inviter chez moi ou de cacher tout ce qu'il y aurait à cacher avant !
   
Daisuke opine brièvement lorsque Satsuki lui dit ce qu'il fait. Ce n'était pas quelque chose de très important, selon lui. Même qu'il pourrait lui-même prendre à charge quelques personnes de plus sans que ça ne change quoi que ce soit à son rythme de vie, vu le salaire qu'il touchait. Mais, il y a quelques jugements un peu hâtifs, naturellement... Il sait néanmoins les chasser assez rapidement et garde le sourire, convenant que malgré tout, ce garçon était des plus intéressant.
   
- Mais j'ai quelqu'un d'intéressant avec qui parler, présentement...
   
Il fait un petit clin d'oeil à Satsuki avant de finalement détourner le regard pour observer la chambre d'Etsuya. Il la connaissait bien... mais ça faisait quelques temps qu'il n'y était pas entré, au final.
   
- Mais c'est ce qui est caché qui me plait de trouver !
   
Il hésite... avant de finalement dire, dans un éclat de rire :
   
- Etsuya et moi avons un drôle de jeu. Il a des cachettes partout dans la maison. Celles-ci changent et sont très astucieuses. Celle que j'ai trouvé un peu plus tôt était fausse... D'où la note et les préservatifs. Par contre, les vraies contiennent des dessins de son cru... de très bonnes créations. Et si j'en trouve, il me confectionne lui-même l'une de ses inventions sur mesure... et en brûle le dessin ! J'en deviens donc l'unique possesseur. Alléchant, n'est-ce pas ?
   
Satsuki lève les yeux au ciel mais un petit sourire passe sur ces lèvres. Dans une moindre mesure, ce type lui faisait penser à Katsy... En plus adulte quoi. Puis désignant ses vêtements, soit une chemise toute simple et un pantalon de jean, il signale :
   
- Comme tu vois, j'ai pas un grand sens de la mode... Donc mon intérêt serait tout limité !
   
Puis s'intéressant à ce personnage visiblement haut en couleur il demande donc :
   
- Et tu habites Shizuoka toi aussi alors ? Moi je suis de Shimizu. C'est la raison pour laquelle je ne vais pas rester des heures non plus. Ne serait ce que parce que je n'aime pas rouler la nuit en général.
   
Daisuke laisse glisser un regard plus qu'intéresser sur la jolie silhouette, puisqu'il y est invité ! Il opine brièvement aux paroles de Satsuki, mais pas nécessairement pour la même chose. Il se certifiat plutôt être bien heureux de ce qu'il voyait !! Finalement, il en revient aux jolis yeux noirs. Pendant la conversation, à nouveau, il a un mouvement pour remonter ses lunettes... et grogne parce qu'encore une fois, il réalise trop tard qu'il ne les porte pas. Foutu tic...
   
- J'habite Shizuoka, oui. Shimizu est une jolie ville. J'y vais souvent pour affaire. Tu aurais dût en parler à Etsuya... plusieurs personnes vont rester ici pour la nuit. C'est toujours amusant de rester chez Etsuya pour la nuit. Il est un peu fou... et fait habituellement des jeux avec les moins morts du troupeau !
   
Se levant, comme si soudainement il avait la flamme divine, il se lève pour... aller soulever le matelas du lit !! Il y a là une carte... de Noël ?! Il la prend, puis relâche le matelas qui tombe lourdement sur le sommier. Ouvrant la carte de Noël, une feuille pliée tombe et...
   
- BINGO ! Je le savais ! Je suis trop doué ! Damn... C'est magnifique ! Je veux ça !
   
Il revient vers Satsuki, comme un enfant fou de joie à l'idée d'avoir eu un jouet qu'il prisait depuis longtemps. Il se penche pour déposer un baiser à la commissure des lèvres du jeune homme avant de lui montrer le dessin.
   
- C'est magnifique, n'est-ce pas ? Tu me porte chance, il faut croire !
   
Satsuki a un petit sourire en voyant Daisuke faire à nouveau preuve d'un petit tic qui semblait vouloir dire que son compagnon portait actuellement des lentilles plutôt que ses habituelles lunettes. Shiori, sa collègue de travail, avait tout le temps ce tic elle aussi... Et puis il sursaute presque tandis qu'avec une belle détente, Daisuke se lève, allant soulever le matela du lit pour y récupérer ce qu'il perçoit comme une carte de noël... Etsuya était soit très en retard... Soit très en avance... Bref, ça semble faire le bonheur de Daisuke qui finalement revient, dépose un baiser tout près de ses lèvres avec naturel, soutirant un petit sourire amusé à Satsuki qui saisit le dessin avant de se faire faussement très pensif, passant du dessin à la silhouette longiligne comme s'il s'apprêtait à donner un avis d'expert. Et finalement, après une longue minute il éclate de rire, rendant le dessin :
   
- Je ne me rend pas du tout compte, il faudrait que je le voit sur toi pour dire si c'est magnifique. Mais je n'en doute pas, tu sembles être le genre d'homme qui pourrait parraître à son meilleur dans un sac plastique.
   
Un petit rire glisse d'entre les lèvres de Daisuke qui s'assoie sur une des bras du fauteuil de Satsuki alors que celui-ci a fini sa petite analyse... qui ne conduit pas à grand chose, sauf à un magnifique compliment qui a tôt fait de le faire sourire ! Il reprend le dessin, le plit soigneusement, puis le glisse dans la poche intérieur de son complet chic, mais loin d'être de ceux qu'il porte au boulot. Celui-ci est plus détrontacté, plus fashion aussi. Et c'est encore une fois la faute d'Etsuya ! Mais pas parce qu'il en avait trouvé le modèle en quelque part dans la maison, cette fois...
   
- Je te montrerai quand je l'aurai alors...!
   
Une invitation à se revoir. Et c'est le plus naturellement du monde que Daisuke le dit. Il lui plaisait bien ce drôle de moineau !
   
- Et puis tout me va bien... J'ai la silhouette pour ! Je me vante, mais à peine... C'est Etsuya qui me l'a dit alors c'est forcément vrai. Et toi aussi tu ferais son bonheur. Si tu étais un peu plus grand, il t'harcèlerait déjà je crois. Crois-moi, tu ne veux pas de ça ! J'ai fais une fois un défile pour Etsuya et depuis, il n'a plus jamais réussi à me convaincre.. C'est un vrai paquet de nerfs !
   
Daisuke babille, compliment, sourit, charme un peu, peut être malgré lui... Et Satsuki se montre certes réceptif mais n'en fait pas plus de son côté, se contentant de sourire. Franchement, il n'allait pas se mettre à draguer maintenant n'est ce pas...? En plus c'était un coup à ce que Mao se moque, que Katsuo se vexe et dieu sait quoi encore...!
   
- Oui mais moi ça ne m'intéresse pas ! En fait, je n'aurais même pas la patience de "regarder" un défilé dans sa globalité alors participer ! Et puis...
   
Il bouscule gentiment l'homme sur l'accoudoir avant de signaler :
   
- J'ai une taille parfaite tu sauras ! Et si j'admire une si belle longueur de jambe, j'ai au moins, pour ma part, le plaisir de tomber de moins haut quand je chute...!
   
Ouais, soyons positif...
   
Daisuke lève les yeux au ciel alors que Satsuki le chambre un peu sur sa grandeur en prétendant qu'il tombait de haut ! Il rigole avant de se lever pour se laisser tomber dans le fauteuil libre à nouveau.
   
- Je suis certain que tu saurais apprécier ma "belle longueur de jambe" alors ne te plains pas ! Tu connais qui, ici ?
   
Satsuki rigole, ne niant pas mais ne confirmant pas non plus, répondant plutôt à la question alors qu'il réfléchit.
   
- Hé bien, celui que je connais le mieux, c'est Katsuo, mais tu ne vois pas qui c'est... Sinon, j'ai plus ou moins bien connu Ayano et on copain, Aoi, Reita, Ruki et Atsuaki. Mais je ne les ai pas vu durant longtemps et donc je ne connais même pas Kai pour ce qui est des "invités incontournables". Sinon... Hé bien je connais ton frère, mais je ne sais pas s'il est venu ? Etsuya très vite fait... Il me semble que c'est tout... Enfin il y a Mao bien sûr. Et toi ? Tu dois en connaître plus si Etsuya est le genre à te faire venir à toutes ses soirées non ?
   
Daisuke opine brièvement alors que Satsuki suppose qu'il connait plus de convives que lui. C'est effectivement le cas. De fait, très peu de personnes présentes en ce moment même lui étaient inconnues. Mais c'était surtout parce qu'il avait beaucoup de relations à Shizuoka et dans les environs. L'homme hésite un court instant, se disant que le moment n'est peut-être pas approprié... et finalement, histoire que Satsuki ne fasse pas l'erreur d'en parler devant quelqu'un de plus concerné que lui - même si c'était un peu dommage à dire... voir carrément sans coeur - il l'informe :
   
- Mon frère est décédé il y a quelques années de ça. Ne sois pas désolé. Je m'en suis remis depuis longtemps.
   
Il offre un joli sourire à l'homme avant de continuer sur un autre sujet, parce que celui-ci choquait sûrement... et probablement plus Satsuki que lui-même.
   
- Mao... C'est l'adolescent que tu cherchais ? C'est qui au juste ? Je n'ai pas eu l'honneur de le rencontrer, je crois. Ou bien j'ai complètement cappé...
   
zappé oO
   
(pervers, il veut lui faire visiter sa cape lui aussi ? è_é)
   
(c'est çaaaaah !)
   
Satsuki reste interdit, se sentant complètement idiot alors qu'il apprend que Shinji, le frère de Daisuke qu'il avait connu il y avait 10 ans de ça était décédé. Si sa curiosité avait été mal placé, il aurait demandé comment... Mais il demanderait plutôt à Katsuo... Vrai que lorsque ce dernier et lui s'étaient séparé, ça s'était fait un peu dans la douleur... Katsy ne l'avait pas bien prit du tout du tout et il s'était retrouvé pas mal coupé des autres, Atsuaki et Shinji comprit de fait. Satsuki n'a pas le temps de s'excuser pour avoir si bien mit les pieds dans le plat que Daisuke souhaite passer à un autre sujet et Satsuki préfère lui aussi se diriger vers un sujet moins glissant. Encore que, Mao c'était un sujet toujours délicat à aborder. Pas par honte hein... Au moins, depuis l'épisode Katsuo, il n'avait plus jamais caché l'existence de son fil. Pour ce que ça lui avait servit... Il était célibataire et c'était un peu le grand désert... De fait, après un petit râclement de gorge, Satsuki se lance :
   
- C'est mon fils... Il est venu avec moi parce qu'il voulait revoir les gens qu'il a connu quand il était petit lui aussi...


Mao n'avait pas assez d'yeux et d'énergie pour aller autant partout qu'il le voudrait. Etsuya avait une maison tout simplement immense, en bord de plage... Et même sortit de ça, il y avait trop de visage qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps qu'il n'était plus tant sûr de les reconnaître depuis ses souvenirs que depuis diverses coupures de presse. Katsuo, l'ex de son père avait disparu depuis un moment et Mao s'était aventuré à la recherche de têtes connues. Il avait croisé Aoi, à l'honneur ce soir, qui ne l'avait bien sûr pas reconnu, puis Ayano qui par contre semblait l'avoir inexplicablement remit très vite et l'avait câliné comme s'il avait encore entre 4 et 6ans... Ruki l'avait rapidement prit dans ses bras, Reita lui avait... Serré la main... Et Uruha, ben depuis deux ans, avec Katsuo, il le voyait non pas régulièrement mais assez. Sa meilleure amie était juste verte de savoir où il allait et se serait pire quand il lui raconterait...!

Au détours de la table des petits fours, Mao se fait arrêter par un Ayano qui s'ennuyait visiblement fermement dans son coin, attendant visiblement que le temps passe en faisant des cocottes en papier avec des serviettes de tables. Mao lui sourit, échange quelques mots et apprend donc que son père avait planté le pauvre homme là...! Non mais c'était quoi ces manières ?! Alors saisissant Ayano par la main, Mao commence à fouiller partout autours de lui, écoutant Ayano lui parler d'il ne savait quoi de façon distraite. Rien au premier, il passe à l'étage...! Il ouvre quelques portes, s'excuse une fois ou deux -hé bien... Il espérait ne pas trouver son père dans ce genre de situation...- et finalement, au bout d'un couloir, il aperçoit celui qu'il derrière une nouvelle porte. Mais pas seul... Mao a un petit regard désapprobateur à voir son père et un inconnu dans une chambre... Il était peut être super canon ce type mais planter Ayano pour une partie de jambe en l'air, ça se faisait trop pas quoi...

Sans prêter gare à l'homme un instant, Mao relâche la main d'Ayano et vient prendre celle de son père, l'obligeant à ce lever alors que ce dernier s'exclame que justement, il le cherchait ! Il en avait pas trop l'air hein... Mao le plante alors devant Ayano, mettant les poings sur les hanches.

- Tu laisses Ayano tout seul ?! N'essai pas de me parler de politesse ce week end ! Franchement !

Puis, amusé, mettant une petite tape à l'arrière du crâne de son père qui se retourne, semblant les supplier lui et l'inconnu de lui venir à l'aide. Mao cligne des yeux, un peu surprit avant de lever les yeux au ciel et de pousser son père dehors.

- Allez allez, vas y, je m'occupe de tout...!

Puis quand la porte est fermée, il se retourne, mains toujours sur les hanches avant de prévenir, grondant :

- Je n'aime pas trop qu'on emmène mon père dans une chambre comme ça !

Shinji était sur le point de répondre à l'homme alors que celui-ci lui avoue avoir... un fils ? Eh bah. Il semblait jeune pourtant, non ? Nouvelle petite observation en règle du jeune homme devant lui et... certes, il ne semblait pas bien vieux. S'il avait déjà un adolescent qui était en âge de fréquenter ce genre de fêtes où l'alcool et la luxure se cotoyaient, alors il devait l'avoir eu bien jeune. Mais ça ne le concernait que moyennement... et de toute façon, ils sont interrompus. Shinji se lève de son siève avec rapidité alors que la porte est ouverte, simple réflexe de par son métier. Il observe un très jeune homme entrer dans la pièce, tirant... Ayano ? Lorsqu'il comprend finalement le sens de la scène qu'il a sous les yeux, Shinji laisse échapper un petit rire amusé. Il hausse les épaules avec espièglerie alors que Satsuki est tiré en dehors de la chambre... et ce n'est pas plus mal, parce que son regard se pose sur "Mao". Dieu... Certes, Shinji se plaisait à la douce compagnie des jeunes hommes, mais il n'était pas l'homme le plus volage pour autant.

Cependant, ce soir, il se permettait de pousser Satsuki dans un coin de sa mémoire pour se consacrer uniquement à l'étude de ce petit bout d'homme là ! Ces grands yeux - débridé ?? - l'attiraient énormément et il était évident que si le père n'avait aucun penchant pour la mode, le jeune homme devant lui possédait quelques affinités avec Etsuya. Avec une politesse teintée de galanterie, Shinji s'incline devant le jeune homme.

- Et ce demoiseau doit être Mao. Enchanté. Je suis Shinji Ninomiya.

Il laisse échapper un petit rire, faisant un clin d'oeil à Mao avant d'affirmer :

- Mais c'est la chambre d'Etsuya. Il ne peut rien s'y passer de "sale" tant qu'Etsuya lui-même n'y est pas !

Mao a un petit soupire amusé, souriant et rendant son salut poli à Shinji. Il tique légèrement et manquant sûrement d'autant de réflexion sur son père de ce côté là il fait remarquer :

- Ha oui ! Comme l'ex d'Atsuaki ! C'est toi ?

Il plisse les yeux comme pour mieux se souvenir mais ça ne revient pas.

- Hum... Ou pas... Souviens plus...

Finalement il regarde autours de lui, notant effectivement l'endroit où ils se trouvent avant d'en revenir à la silhouette longiligne en charme et en séduction.

- Tu es un des mannequins d'Etsuya ?

Shinji s'amuse de l'audace du jeune homme qui ne semblait avoir aucun scrupule à lui poser des questions directes, chose qu'il apprécie. Il croise ses mains sur son ventre, observant Mao avec espièglerie.

- Feu mon frère était son copain. Je n'ai jamais été aussi près d'Atsuaki pour ma part, même si je le connais relativement bien. Et non, je ne suis pas un mannequin d'Etsuya, mais un de ses amis. Ça m'est arrivé de le faire pour m'amuser, mais rien de plus.

Il montre finalement un des sièges maintenant libre de la main.

- Me ferais-tu le plaisir de partager un petit moment avec moi ? Je m'ennuis énormément. J'avais trouvé bonne compagnie avec ton père. Et à présent, je me rend compte qu'il n'est pas le seul à sembler avoir une intéressante conversation ici.

Mao était plutôt discret en général. Petit, il était toujours logé dans les jambes de son père et ce n'était qu'à grand renfort de patience devant ses cris et ses pleures que son père avait finit par le faire décrocher un peu quand il avait sept ou huit. Pas très glorieux non... Bref... En tout cas, pour une fois qu'il se sentait particulièrement à l'aise et qu'il parlait avec sa fougue naturelle, il se prenait un joli stop, se rendant compte de sa gaffe. De fait, avec une petite grimace désolée, se laissant tomber sur le fauteuil et joignant ses mains entre ses cuisses, il offre une petite moue coupable à l'homme charismatique posé à ses côtés.

- Désolé, j'aurais dût tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler... Je n'ai pas pensé... Toutes mes condoléances.

Ca se disait après autant de temps ? Parce que SHinji semblait avoir fait son deuil donc c'était pas trop récent... Bref...

- Vous parliez de quoi avec papa ?


Shinji prend place dans le fauteuil qu'il occupait un peu plus tôt, tel le maître des lieux l'eût fait. Il croise les jambes, pose ses bras sur les accoudoirs et toise Mao d'un regard perçant. Le fils lui avait fait oublier, pendant un temps, que le père existait. C'était signe de ne pas essayer d'aller plus loin avec Satsuki, évitant ainsi de très gros ennuis auxquels il n'aurait probablement pas su résister. C'était toujours triste de ne pas pouvoir toucher aux plus jolis des joyaux... Shinji essuie du revers de la main les condoléances de Mao. Il n'avait pas envie de s'y attarder là non plus.

- Ne t'excuse pas. Ce serait gonflé de ma part d'exiger que tu puisses deviner ce genre de choses. Et puis, ça fait longtemps.

Il offre un sourire charmeur au jeune homme suivit d'un petit clin d'oeil avant de répondre à sa question.

- Il venait tout juste de m'apprendre qu'il avait un fils nommé Mao. Il n'a seulement pas eu le temps de me dire à quel point ce même fils est charmant. Mais c'est un détail puisque tu es arrivé à ce moment. Tu défendais la veuve et l'orphelin ? Enfin... Ayano... C'est à peu près ça !

Mao rougit légèrement, ou plutôt rosie sous le compliment. Il avait 14ans et quand un homme du standing de Shinji vous disait, sur un ton charmeur et avec ce genre de petit clin d'oeil insolent que vous étiez charmant, ça avait forcément son petit effet hein... L'adolescent se reprend cependant, éclatant de rire a sujet d'Ayano. Il hoche vigoureusement la tête, confirmant :

- C'est tout à fait ça ! Le pauvre, il s'ennui a mourir et il ne se rend pas compte qu'il saoule les gens de paroles. J'ai beaucoup de respect pour Takuya et je me dis que c'est peut être une bonne chose pour eux qu'il soit en déplacement fréquent ! Enfin je ne sais pas... Tu es venu accompagné toi ?

Shinji opine brièvement aux paroles de Mao. Il était du même avis que lui et ce n'était pas sous une pensée méchante. Seulement lui n'aurait pas pu endurer un homme comme Ayano... Il aurait encore moins pu en tomber amoureux. Alors grand respect pour Takuya... L'homme glisse une main dans ses cheveux, balayant une mèche qui s'était posées par-dessus un oeil. Et en même temps, il hoche lentement la tête de gauche à droite.

- Non. Je suis seul.

Et il n'ajoute rien sur le sujet. C'était clair, non ? Il était "seul". Et pas qu'à la soirée.

- Je me divertissais comme je le pouvais en farfouillant ça et là. T'inquiète, c'est un petit jeu entre Etsuya et moi. Et toi ? Tu es accompagné ?

Petit hochement de tête pour signaler qu'il a comprit et Mao sourit, complètement absorbé par la conversation. Pas qu'il soit hyper influençable mais heu... Y avait un peu de ça peut être, encore une partie de l'innocence de la jeunesse qui commençait à peine à se dissiper. Et puis même son père avait sembler apprécier à sa juste valeur cet homme là alors il n'avait pas à en rougir hein...

- En fait j'accompagne mon père. Prétenduement parce que je rêvais de revoir des gens dont je me souviens à peine.

Il rigole avant d'expliquer un peu mieux :

- J'aimerais bien qu'il arrête de tourner en rond dans l'appartement et les fêtes d'Etsuya sont paraît il toujours remplis de personnes plus ou moins esseulée... Enfin même si...

Il rougit un peu avant d'admettre :

- Même si j'aurais préféré que mon père regarde dans une direction bien précise mais visiblement, il a la même tare génétique que beaucoup d'homme : il ne voit RIEN !

Un bon éclat de rire surprend Shinji alors que le jeune homme pousse une exclamation des plus loufoques à propos des hommes qui ne voient rien de ce qui saute au visage. Et il n'a pas tort, de fait ! Ça le fait bien marrer ! D'ailleurs, c'est plus qu'apprécié, car ceux qui lui arrachent un tel rire sont bien rares. Le Yakuza lève les yeux au ciel, mais ne peut s'empêcher de répondre :

- Tu as bien raison, c'est le pire je crois ! Et est-ce que tu penses être en mesure d'éviter cette "tare génétique" toi-même ?

Il rigole, avant de reprendre son sérieux, demandant avec curiosité :

- Et qui est cette personne mystère que ton père ne voit pas ?

Mao rigole, haussant légèrement les épaules, se penchant légèrement par dessus la table comme s'ils se parlaient en confidence alors qu'ils n'étaient pas spécialement discret en fait.

- J'en sais rien mais j'espère, franchement, deux aveugles dans la même famille, les soirées d'hiver s'annoncent très longues hein...!

Puis après un court instant d'hésitation, il se passe la langue sur les lèvres avant de répondre.

- Katsy... En fait je ne sais pas si lui même voit mon père... A une époque ils l'ont fait et ça marchait bien entre eux même si c'était un peu chaotique. Mais ils se sont séparé parce que... Ahem...

Mao lève une main timide l'air de dire "j'étais là".

- Mais maintenant je suis adulte quoi, il serait temps qu'on m'oubli dans l'histoire !

Oui enfin "adulte"...

- Et tu fais quoi dans la vie ?

Katsy... Encore ce Katsuo qu'il ne connaissait que de nom ? Shinji opine brièvement. Il voyait un peu le genre... Il avait grandit en ayant l'habitude de le voir dans son entourage et à présent, son absence devait l'agacer, voir le chagriner. Shin comprenait, malgré tout. Alors il opine brièvement, mais n'en rajoute pas non plus, surtout que la suite commence à être intéressante... De fait, il demande avec douceur :

- Et quel âge a ce jeune adulte des plus épanouis ? Je suis curieux... Car Satsuki disait chercher un adolescent, mais si vraiment adolescent tu es, alors je me damnerais pour être à nouveau dans la fleur de mes 17 ans ! Tu possèdes un charme mature...

Oui bon... Caresser dans le sens du poil, ça fonctionnait toujours ! Seulement fallait-il le faire avec tact et inovation quoi !

A nouveau, Mao s'ennorgueillit légèrement. Son père aurait dit qu'il se faisait avoir comme un débutant mais peu importe ! Il est aux anges et ne doit qu'à sa retenue habituelle de ne pas agir comme une adolescente qui recevrait une pluie de compliment. Il prenait grand soin de lui dans la mesure du possible et quand il avait un doute, il pouvait composer le numéro de Katsuo. Une semaine avant cette soirée, il avait échangé au moins 50 textos avec l'homme, s'envoyant des images de vêtements, de coloris de maquillage et ainsi de suite... Bien obligé de trouver un paliatif puisqu'il n'avait pas sa mère pour le faire -et n'en voulait sûrement pas !- et que son père ne faisait pas la différence entre "bleu" et "indigo" par exemple... Alors quand ses efforts étaient remarqués, il était des plus ravit, évidemment. Et puis, ça ne soulignait pas que son physique, mais également son caractère non ? C'était encore plus flateur.

- J'ai... Presque 15 ans...

C'était ça ou dire "14 et demi", très important le "et demi" dans ces années là encore...

- Et toi ? Et tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais !

Ouch... 14 ans, donc ? Jamais Shinji n'avait osé piocher aussi bas. Mais... le jeune homme était plus que sensible à son charme, n'est-ce pas ? Ce n'est pas lui qui s'enlèverait le pain de la bouche tout seul ! Alors il opine brièvement et ce, avec le plus grand sérieux pour ne pas froisser le jeune homme. C'était bel et bien vrai qu'il faisait plus vieux que son âge. Et lorsque la question lui est retournée, Shinji hésite un moment. Pas parce qu'il avait honte de son âge, au contraire. On lui faisait souvent remarquer qu'il était comme du bon vin et prenait en beauté tout en vieillissant. Cependant, il était curieux de la réaction qu'aurait le jeune homme. Mais soit...!

- J'ai 34 ans. Et tu ne perds pas le nord, toi !

De par la question qui lui était à nouveau posée à propos de son travail...

- Je suis en quelque sorte garde du corps.

Wouha ! 34 ans ! Le bel âge en quelque sorte. Ca ne le surprend pas tant pour être honnête, en général il n'y avait que les hommes de 30 à 40 ans qui retenaient son attention. Jamais au collège il ne s'était réellement retourner sur un camarade de classe... Sur un professeur par contre... Un peu comme celui qui leur donnait le court d'édcation physique et qui était carrément torride... Mais bref ! Son sourit ne s'en aggrandit que plus alors qu'instinctivement et peut être pour moitié inconsciemment, il bat un peu plus des cils, baissant la voix d'un cran pour ajouter un côté un peu plus caressant. Quand il y ressongerait, en rentrant cheez lui, il allait se sentir vraiment ridicule...

- Garde du corps ! Mais tu gardes le corps de qui ! On dirait une gravure de mode !

Au moins c'était un cri du coeur hein...

Un nouvel éclat de rire surprend Shinji qui offre à Mao un regard surpris ! L'homme se lève pour faire quelques pas dans la pièce, les épaules toujours agitées par ce joli rire qui résonnait dans la pièce. Dieu qu'il adorait parler avec ce genre de garçon. Et ils étaient rares à son âge à être aussi amusants tout en ayant pas l'air ridicules ! De fait, Mao avait pris un comportement un peu plus... appuyé. C'était légèrement maladroit, mais tout de même bien dirigé et ça plaisait à Shinji qui en profite pour se glisser près du fauteuil. Il en fait le tour, Mao le perdant ainsi un moment des yeux avant de se glisser de l'autre côté du fauteuil où il prend place sur l'accoudoir.

- Merci du compliment, mon coeur. En fait, je garde le "corps" d'une personne très influente en ville. Tiens, je crois justement qu'il a un fils d'environ ton âge... Les Fukuta...

Tout le monde connaissait les Fukuta, non ? Il n'avait pas honte de son métier... au contraire. Il était l'un de ceux qui croyaient plus que jamais que les Yakuza étaient la noblesse incarnée.

Mao suit du regard Shinji, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus, l'homme passant dans son dos et lorsque ce dernier réaparaît, de l'autre côté, il a une petite exclamation amusé, levant les yeux sur lui, rieur. Du moins, jusqu'à l'annoncé du nom de famille de son employeur... Mao fronce légèrement les sourcils. Il remettait bien ce nom, il était encore assez vif à son âge, merci. Et avec toute l'innocence que peut avoir une question de ce type, il demande confirmation :

- Tu veux dire que tu travails pour les yakuza...?

Ou qu'il en est même un lui même....?

Shinji lève une main pour la glisser doucement dans les jolis cheveux blonds qu'il découvre plus doux qu'il ne l'aurait cru. Sa main se perd sur une joue à l'épiderme soyeux alors qu'il minaude tout à la fois :

- Mais ne crains rien... Je n'oserais jamais lever la main sur un ange.

Mao se fait légèrement incertain tandis qu'avec une dextérité effrayante, Shinji tente de distraire ses récriminations d'une caresse. Il hésite encore et ça se voit probablement dans ses yeux avant de venir prendre la main sur sa joue pour l'en éloigner, gardant néanmoins le contact. Il y encore un petit silence avant qu'il reprenne un peu plus bas, comme s'ils parlaient soudainement dans le plus grand secret :

- Mais ce n'est pas dangereux...?

Shinji ne retire pas sa main de celle de Mao. Cependant, dans l'espoir de sembler plus accessible, il se laisse glisser au sol. Il se place entre les jambes du jeune homme, retirant finalement sa main pour prendre un pied dans celles-ci et le poser sur ses cuisses. Du bout des doigts et par-dessus le pantalon, il caresser un mollet distraitement, haussant les épaules tout en répondant le plus sérieusement du monde :

- J'ai toujours aimé le risque. Je voudrais mourir plutôt que d'être assis derrière un bureau toute la journée. Et puis... je suis un homme puissant. Qui n'aimerait pas l'être ? Nul besoin de se mentir...

Les grands yeux de Mao sont posés sur Shinji qui passe devant lui, gagnant en proximité, tachant de faire passer une situation de léger malaise par d'autres caresses qui endorment peut être un peu l'inquiétude et la vigilence de l'adolescent même si pas entièrement. Finalement Mao a un sourire un peu timide, hochant la tête, pas convaincu mais devant malgré s'admettre que c'était terriblement séduisant voir même carrément sexy d'avoir un yakuza qui présentement, était à ses pieds... Rapport à cette notion de pouvoir dont lui parlait Shinji peut être...?

- Moi je préfèrerais... Je sais pas... Dans un domaine artistique... Ou de la mode peut être... J'ai un stage de quinze jours pour l'école et je voulais profiter de la soirée pour en toucher deux mots à Etsuya. Mais je ne l'ai pas vu ou pas assez longtemps pour lui demander...

La main aux longs doigts fins de Shinji glisse doucement du mollet à la jambe... jusqu'au genou... puis vers l'intérieur de la cuisse. Il s'arrête cependant à une limite "raisonnable", un peu malgré lui, lançant une oeillade espiègle à Mao.

- Je peux lui en parler, si tu veux, mon coeur... Quel genre de stage aimerais-tu ? Car les domaines dans la modes sont nombreux...

La chaleur grimpe autant que les rougeurs sur le visage de Mai à sentir les longs doigts de Shinji glisser le long de sa jambe, passant son genoux et glissant de quelques centimètres dans l'intérieur de sa cuisse. Il ne l'arrête cependant pas, pour moitié subjugué par les manières et le regard de cet homme, mais lorsque la main s'arrête, il vient néanmoins serrer légèrement les cuisses pour l'empêcher de remonter d'avantage. Mao se râcle la gorge, hésiter à repousser l'homme mais il n'en fait rien, minaudant avec une grande maladresse tant l'émoi est intense mais tâchant d'éviter le ridicule, s'en tirant plutôt pas trop mal à son avis... De celui de Shinji aussi espérons...

- Heu... Je ne sais pas, c'est un stage alors même le rôle de celui qui va chercher les cafés de tout le monde pourrait me le faire... Tu peux vraiment lui en toucher deux mots...? Moi je le connais pas vraiment, c'est pas pratique...

Shinji laisse échapper un rire léger tout en opinant brièvement. Il observe ces jolies cuisses serrées tout contre sa main, le retenant prisonnier et alors que son regard en revient à celui de Mao, il glisse sa langue contre ses lèvres. Il avait drôlement faim... Mais saurait se tenir sage, promis.

- Je lui en parlerai sérieusement dès demain. Je vais avoir besoin de tes coordonnée par contre... ce sera plus simple ainsi...

Il fait un petit clin d'oeil au jeune homme. Comme s'il allait se priver d'utiliser ces coordonnées pour lui-même aussi...

Mao hoche positivement la tête, profitant de cette occasion pour repousser gentiment Shinji, se remettant debout et saisissant son cellulaire dans la poche arrière de son pantalon. Bon, c'était peut être pas le truc le plus prudent du monde qu'il faisait là : s'apprêter à donner son adresse et son numéro de téléphone à un presque inconnu, yakuza de surcroît... Mais papa parlait bien avec tout à l'heure et semblait bien l'aimer... Donc pas de problème non...? En tout cas, il pouvait se le faire croire sans mal.

- Je peux t'envoyer ça par texto ou par mail... Une préférence...?

Puis récupérant un peu d'assurance, peut être parce qu'il n'y a plus cette proximité si intimidante, Mao fait un petit clin d'oeil à l'homme, jouant plus que jamais sur les mots et piquant un fard à l'intérieur de s'entendre dire ça :

- Mais se sont des info personnelles à ne pas diffuser au public, sinon c'est pour corps qu'il faudra garder et protéger !

mon corps

Shinji glisse une main dans la poche de son veston pour en sortir un cellulaire. Il fait un petit clin d'oeil à Mao avant de lui donner son numéro pour finalement se lever. Ce serait bientôt l'heure de partir... Il avait à faire, lui, aux petites heures du matin ! Aux paroles du jeune homme, un nouvel éclat de rire le prend par surprise et il s'exclame, joyeux :

- J'irais jusqu'au bout du monde pour protéger ton corps et tes yeux magnifiques, mon coeur ! Alors je t'appelle quand j'ai des nouvelles ? On pourra toujours discuter de cette possibilité de stage devant un café... Ou après un ciné...!

Mao note soigneusement le numéro de téléphone, se tapant le luxe, puisque Shinji ne peut pas voir, de mettre un petit coeur à côté du nom de l'homme dans sa liste de contact. Ben quoi ? Il avait le droit non...?! Avec soin, Mao envoit les différents renseignements au numéro qu'il vient d'enregistrer, levant le nez pour que Shinji lui confirme la réception. Son orgueil adolescent à le vent en poupe quand un café voir un cinéma lui sont proposés et il hoche à nouveau la tête de bas en haut de façon vigoureuse. Oui mais...

- Mais j'habite pas Shizuoka aussi... Mon père me laissera jamais quitter Shimizu pour me faire un ciné à Shizuoka... Ou alors...

Non, il n'allait pas demander à Katsuo de jouer les alibis hein...? Ils auraient des problèmes tous les deux avec son père s'il s'en rendait compte... De fait il réoriente sa proposition en question :

- Ou bien tu peux venir toi ?

Shinji balaie le problème de Satsuki du revers de la main tout en se relevant. Il glisse son cellulaire dans sa poche, puis se lève avant de tendre une main à Mao pour qu'il en fasse autant.

- Je connais Shimizu comme le fond de ma poche. J'y trouverai mon bon plaisir. Alors je t'appelle dans les prochains jours. D'ici là, Etsuya va bien avoir eu du temps à m'accorder !

Il affiche un petit air déçu tout en avouant finalement :

- Je me plais énormément en ta compagnie, mias je vais devoir te laisser présentement... J'ai à faire. Je ne devais pas rester aussi tard, mais tu m'as retenu !

Shinji rigole, faisant un petit clin d'oeil au jeune homme. Bon... C'était à moitié vrai seulement... Mais qui savait ça ?! Il voulait seulement laisser Mao sur sa faim, histoire qu'il ne l'oublie pas de sitôt...

Mao tente de retenir la petite moue déçue qu'il éprouve à voir Shinji se faire sur le départ. Il ne se permet cependant pas de le retenir, cultivant l'espoir d'avoir effectivement des nouvelles du beau yakuza -c'était pas à répété à son père ça malgré tout...- ces prochains jours. Dieu, Saori ne le croirait jamais quand il allait lui dire qu'en plus d'avoir vu GazettE, il avait croisé le type le plus sexy du monde. Oui oui, il l'était devenu le temps de cette trop brève conversation...!

- D'accord, alors à bientôt j'espère...! J'ai mit mon adresse msn aussi... Au cas ou... Ben je sais pas si tu vas là dessus toi mais heu.. bref, si tu veux quoi... On s'appelle bientôt alors.

Ouais "on". Parce que si Shinji ne donnait pas de nouvelles, Mao savait déjà qu'il mourrait trop d'envie d'en prendre lui même pour se retenir... Vive l'adolescence...

Shinji opine brièvement, un petit rire aux lèvres. C'était un peu triste de le laisser lui aussi sur sa faim ,mais soit ! Il savait ce qu'il ferait ce soir en prenant sa douche... De fait, histoire de bien mémoriser ce parfum si prenant que portait le jeune homme, il se penche pour humer doucement son cou avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres sucrées.

- Bonne nuit, mon coeur. Ce soir, je vais rêver aux anges, je crois bien...

Il lui fait un dernier clin d'oeil, un signe de la main, puis tourne le dos au jeune homme pour quitter la chambre, le sourire aux lèvres. Ce garçon était tout simplement divin et il ne comptait pas lâcher prise de sitôt...

Mao laisse Shinji partir, se mordillant la lèvre inférieur, complètement subjugué pour le coup et le coeur battant la chamade. Lui n'allait pas attendre de dormir pour rêver de cet ange là hein !!! D'ailleurs, il se promet d'étaler sa joie autours de lui à la première occasion. Peut être même à son père s'il était sage ! Ils avaient toujours pu parler... Mao vient passer le bout de ses doigts, rêveur, là où Shinji avait posé ses lèvres et il sursaute en voyant la porte de la chambre s'ouvrir à nouveau, sur son père qui semble commencer à perdre patience. Visiblement, c'était l'heure du départ pour lui aussi...




Kurika
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