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1. Douce première impression
Kurika
Ordre de la Sphère Céleste | Agent de liaison
Kurika
Messages : 5511

Age : 33
Date de naissance : 01/01/1991

Nationnalité : Test
Localisation : Test
Humeur : Test
Mar 28 Déc - 18:53
   
Ariake Ishihara s'observait dans le rétroviseur de la voiture dans laquelle il prenait place. Pour ce faire, il s'était étiré vers l'avant. Car il ne conduisait pas, ah ça non ! Naturellement, il avait son permis de conduire... Mais il était très mauvais conducteur et de toute façon, il n'aimait pas ça. Après tout, s'il pouvait se permettre d'avoir un chauffeur personnel, ce n'était pas pour rien ! Alors il sonnait souvent au beau milieu de la nuit pour que son homme de main - et chauffeur, donc - vienne le chercher et le conduise... jusqu'à un distributeur de cigarettes au centre-ville, souvent. Oui, il fumait comme une cheminée et ce n'était pas quelque chose qui le complexait. D'ailleurs, alors que la voiture se stationne devant la demeure secondaire de son père à Tokyo, Ariake ouvre la porte de sa voiture pour jeter sur le sol un mégot de cigarette. Il sort de l'engin tout en soufflant vers le ciel la fumée de la longue et fine cigarette qu'il venait de fumer jusqu'au filtre.
   
D'un petit mouvement de la main, il réajuste le chapeau qui était soigneusement posé sur sa coiffure blonde, puis lorsque finalement, ses hommes de mains viennent se planter de chaque côté de lui, il commence à avancer vers la maison. Il était peut-être petit - vraiment trop, en fait - mais il en jetait et c'était l'important quand on était un homme de tête ! Du moins, c'est ce que Ariake lui-même soutenait. Et n'essayez pas de le contredire... tout comme il est toujours mauvais de parler de sa taille devant lui. Avec une arme à feu à la main, la taille compte peu. Et ça, n'importe quel imbécile est capable de le comprendre, surtout après avoir vu Ariake à l'oeuvre. L'homme portait un de ses éternels costume fait sur-mesure pour lui. Assez léger, il n'écrasait pas sa courte silhouette. Mais, il restait sobre, chic et masculin. C'est tout ce qu'il désirait. Une fine ligne de kôhl noir soulignait son regard perçant et son visage était légèrement fardé, sans plus. Voilà un homme qui aimait se mettre à son avantage, parfois au plus grand damn de son père !
   
D'un petit mouvement de la main, Ariake incite un de ses hommes de main à sonner, chose qu'il fait sans se le faire demander de vive voix. De petits pas se font entendre de l'autre côté de la porte et finalement, celle-ci s'ouvre. C'était risible de frapper à cette porte qui avait toujours été grande ouverte pour lui... Lorsqu'il était gosse, il adorait venir ici, à flanc de montagne. C'était tellement beau... et il y avait toujours quelque chose à faire à la montagne, selon lui. En grandissant, cette maison n'avait pas perdu de son charme, mais pour des raisons toutes différentes. L'homme qui répond est tout sauf Asumi Toriyama, ça Ariake en est certain, bien qu'il n'ait jamais vu Toriyama de toute sa vie. L'un de ses hommes de main est sur le point d'ouvrir la bouche, probablement pour les annoncer, mais Ari l'interrompt d'un signe de la main.
   
- Ariake Ishihara. Je suis ici pour souhaiter la bienvenue à Toriyama-san. Serait-il possible de le voir maintenant ? Mon temps est précieux...
   
Le petit roi de Tokyo...
   
Asumi était arrivé à Tokyo aux toutes petites heures du matin, venant prendre ses marques dans la maison secondaire de la famille Hishihara. Et quelle maison, s'il vous plaît... Cette famille, peut être la plus puissante il est vrai, ne faisait pas les choses à moitié. Asumi en avait aimé la vue... Il fallait admettre que sa propre maison donnait sur la mer alors être ainsi au milieu de la végétation, à flanc de montagne, était un vrai petit bonheur. Bien qu'il fasse doux, pour profiter comme il se devait de cette maison des plus confortable, Asumi avait fait faire un feu dans sa cheminée par son plus fidèle homme. Homme en qui toute sa confiance était d'ailleurs placée. Ainsi, un feu brûlait doucement et le chauffage avait été baissé pour céder sa place. Présentement, il était près de ce dernier, une tasse à la main, observant les flammes comme s'il ne les voyait pas vraiment, s'accordant un temps de réfléxion avant que ne vienne l'heure de se rendre dans la maison principale des Ishihara.
   
Sauf qu'on sonna à la porte, le tirant de sa réflexion. Il n'en fallu pas plus à son fidèle homme de main pour qu'il aille ouvrir et qu'il revienne, quelques instant plus tard, avec trois hommes. Deux plutôt en retrait et le troisième bien en avant. Petit monsieur d'ailleurs. Ok, Asumi n'était pas bien grand.. Mais celui là l'était encore bien moins que lui...! Néanmoins, il en imposait malgré tout et il n'était bien difficile de le remettre. petit, des cheveux décolorés, cette allure princière... Et finalement, son homme de main l'annonce, mettant un terme au suspens. Asumi, qi s'était déjà levé vient à la rencontre de l'autre homme, s'inclinant respectueusement, prenant la parole de sa voix aussi calme et chaude qu'à l'ordinaire. Parce que oui, il était réputé pour sa diplomatie quoi que pas aveugle et ferme. N'était ce pas pour cela qu'on l'envoyait lui, d'ailleurs...?
   
- Ishihara-san... Je suis enchanté de vous rencontrer enfin. Pardonnez mon accueil réduit, je n'étais pas avisé de votre visite...
   
Ariake attend avec impatience l'homme qui l'a accueillit avec que celui-ci était partit voir si son patron était disponible. Bien sûr qu'il l'était, idiot ! Il n'était pas le fleuriste, quoi ! Mais Ariake reste calme et digne, tout comme le fils aîné de l'Oyabun le plus puissant du Japon se devait de l'être. Eh... il n'était vraiment pas n'importe qui, lui. Finalement, l'homme revient, puis les guide jusqu'à son patron. Un petit sourire aux lèvres, Ariake s'incline avec politesse devant l'autre, sans cesser de le dévorer du regard. Alors c'était "ça" Toriyama ? C'était... des plus agréables, merci !
   
- Echanté. Mais je n'en demande pas tant, Toriyama-san. Un tête-à-tête accompagné d'un breuvage quelconque sera suffisant. Je suis ici pour faire connaissance. Après tout, nous sommes amis.
   
Son sourire est chaleureux, mais dans ses yeux, une lueur de malice semble briller en permanance.
   
- Laissez-nous.
   
Il allait de soit que cette phrase s'adressait à ses hommes de main... et peut-être un peu à celui de Toriyama.
   
Son homme de main a un petit regard pour lui, ignorant quoi que se faisant discret, l'ordre qui semblait avoir été donné aussi bien aux hommes d'Ariake qu'à lui. Asumi a un sourire chaleureux, confirmant l'ordre d'un signe de tête à l'homme qui d'un signe de mains, invite ses deux "collègues" à se rendre un peu plus loin. A son tour, Asumi a un signe de main pour présenter le salon que l'homme avec lui devait déjà bien connaître.
   
- Je vous en prie, vous êtes ici chz vous. J'étais justement sur le point de boire un peu de thé. A moins qu'autre chose soit plus à votre goût ?
   
Puis avec la politesse dût au rang de son hôte :
   
- Votre visite m'honnore. Aurais je le plaisir de vous voir malgrés tout au repas prévu ce soir chez votre père...?
   
Ariake ne relève pas le refus de l'autre de se plier à ses ordres. C'était après tout assez normal... et il n'avait pas le temps de se frustrer pour ce genre de détail des plus minime. Il se dirige plutôt vers le salon lorsqu'on l'y invite, s'inclinant à nouveau brièvement vers Asumi avant de prendre place dans un grand fauteuil, celui de son père lorsqu'ils venaient ici.
   
- Du thé sera parfait. D'ailleurs, vous en trouverez d'autre dans l'armoire en haut du réfrigérateur. Je crois qu'il saura vous plaire. Ma mère a ses petites cachettes...
   
Il laisse échapper un rire léger avant de faire signe à l'homme, histoire qu'il prenne place lui aussi.
   
- Bien entendu que j'y serai... M'est-il permis de vous appeler par votre prénom, Asumi. D'ailleurs, connaissez-vous le miens ?
   
Une lueur malicieuse glisse dans le regard d'Ariake à ces paroles. Drôle de coïncidence...
   
Asumi vient s'assoir, nottant avec un petit sourire amusé la "cachette" qu'Ariake venait de lui révéler. Fort bien... Il jetterait un oeil, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Il s'installe du bout des fesses le temps de verser un thé encore brûlant dans deux des tasses d'un service posé là puis ajoute un sucre dans le sien, interrogeant Ariake du regard pour savoir s'il en voulait également. Asumi hoche positivement la tête quand Ariake lui demande la permission de l'appeler par son prénom et quand il lui pose une autre question, un sourire passe sur son visage ainsi qu'une petite lueur au moins aussi malicieuse que celle dans l'oeil de son omologue :
   
- Ainsi donc les kanji qui forment votre prénom son bien ceux de celui qui "possède la lumière" je suppose...?
   
Ariake a un petit geste de la main pour empêcher Asumi de déposer du sucre dans son thé. Il le prend tel quel, ayant un petit signe de la tête pour remercier l'homme qu'il ne saurait qualifier "d'hôte". Après tout, c'était chez lui ici... Quoi qu'il en soit, le premier contact est agréable et Ariake ne le regrette pas. Il rigole doucement, mais prend une gorge de thé sans se presser avant de répondre.
   
- Vous avez vu juste. Jolie coïncidence, n'est-ce pas ? J'aime ce genre de hasard...
   
Il a un clin d'oeil pour l'homme avant de redevenir plus sérieux.
   
- Vous comptez rester longtemps, Asumi ? Naturellement, vous êtes ici chez vous. Vous n'avez pas à vous presser.
   
Un peu prétencieux non ? Mais rafraîchissant. On l'avait un peu prévenu du caractère particulier du fils aînés des Ishihara. Mais on le lui avait dépeind comme beaucoup moins sympathique en réalité... Asumi boit une petite gorgée de thé se brûlant légèrement le bout de la lange avant d'avoir un petit signe de tête en guise de remerciement.
   
- Jusqu'à ce qu'une décision soit prise en ce qui concerne nos affaires j'imagine. Je ferais peut être quelques allers et retours à Shizuoka durant ce temps. Vous devriez venir à l'occasion, cela vous serait sûrement aussi dépaysant que cette maison l'est pour moi.
   
L'aîné des Ishihara opine brièvement à l'invitation qui lui est lancée. Peut-être pas formelle, elle ne tombe néanmoins pas dans l'oreille d'un sourd et il est évident qu'Ariake est intéressé par cette proposition. Il ne disait jamais non pour changer d'air un peu... tant qu'il y avait un plan de secours pour vite revenir à Tokyo si on avait besoin de lui. Car Ariake avait aussi les valeurs au bon endroit et rien ne passait avant sa famille.
   
- J'espère que vous appréciez au moins le charme de la nature. Si tel n'est pas le cas, nous pouvons nous arranger pour vous trouver une autre demeure, mais je crains qu'elle ne soit pas aussi confortable que celle-ci.
   
Asumi hoche vivement la tête de gauche à droite.
   
- L'endroit est parfait. j'apprécie d'être un peu à l'écart de la ville et je vous remercie de me loger grâcieusement ici. De toute façon, je ne suis pas non plus venu en touriste Ariake, nous le savons tous les deux. A ce propos, savez vous quand les étrangers doivent arriver...?
   
Ariake se fait songeur un court moment. Il hausse les épaules avant de finalement répondre lentement :
   
- Vous savez tout comme moi que ces Américains, avec toute leur bonne volonté, ont du mal à voir les choses comme nous... Ils disent arriver dans trois jours, mais je crains qu'il n'y ait encore un empêchement. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils étaient prêts à arriver la journée même où ils nous ont appelé pour commencer à pourparler ! C'est ridicule... On ne fait rien de la politesse dans ce pays...
   
Oui... Quelque chose dans ce goût là... Il n'empêche qu'Asumi était bien curieux de ce que pourraient donner les premières discussions...
   
- Ils sont aux abois. Ils se rendre compte que même dans leur si grand pays, il leur ait difficile d'avoir assez d'homme et de poigne pour reigner. Ils savent qu'ils ont beaucoup à apprendre de nous.
   
Asumi boit une nouvelle gorgée de thé, fixant un instant le feu avant d'en revenir au joli minois de son vis à vis, le détaillant un court instant avant d'afficher un petit sourire amusé.
   
- Je dois reconnaître qu'on m'avait prévenu que je vous reconnaîtrais aisément Ariake. Mais je suis néanmoins surprit.
   
Ariake opine brièvement. Visiblement, ils allaient bien s'entendre... Son regard se pose à son tour sur les flammes qui brûlent allègrement dans l'âtre du foyer alors qu'il prend une gorgée d'un thé qui est certes agréable, mais sûrement pas signe de celui de sa mère. Elle faisait souvent pousser elle-même ses plantes et les préparait avec un talent que peu pouvaient se vanter posséder. Elle en ferait sûrement , ce soir, après le repas. À ce qui est ajouté, Ariake a un petit rire amusé. Il en profiter pour minauder à moitié, susurant :
   
- Tu peux me tutoyer... Nous sommes amis, je ne saurai assez le répéter.
   
Il fait un petit clin d'oeil à l'homme avant de finalement demander, malicieux :
   
- Alors qu'est-ce qui est surprenant de ma personne ?
   
Il minaude. De ça aussi on l'avait prévenu, quoi de façon plutôt suggéré et voilée, n'osant probablement pas médire sur le fils de l'Oyabun de la famille Ishihara. Mais comme il est bel homme, qu'il dégage une présence agréable et que la situation s'y prête, Asumi hoche la tête à nouveau, consentant sans se faire prier à baisser le niveau de politesse de son langage.
   
- Ces cheveux décolorés pour commencer. Je dois admettre que rien que d'avoir les cheveux mi-long et quelques mèches plus claires me donnait l'impression de créer un fossé avec la génération précédente alors... Et j'ai cru comprendre que vous n'étiez pas marier ?
   
Et ce n'était pas tant par réel intérêt que pour souligner qu'il avait noter le caractère visiblement parfois "câlin" ou disons "séducteur" de son hôte.
   
Ariake n'a cesse de sourire. D'ailleurs, il s'amuse comme un petit fou. Ça lui faisait changement des culs serrés avec lesquels il devait travailler... Doucement, il glisse un doigt à l'ongle parfaitement manucuré, mais court, contre le bord de sa tasse.
   
- Tu...
   
Il fait un petit clin d'oeil à Asumi avant de continuer :
   
- Je crois que certaines choses doivent changer... et que d'autres doivent rester. Tout comme certaines des traditions samouraï n'auraient pas dût disparaître... Et non, je ne suis pas marié... Pas encore. Tu l'es, n'est-ce pas ? On m'a dit que tu étais même père. Quel courage...
   
Ha oui "tu". Il avait ripé sur la politesse... Ce n'était qu'une question de temps pour qu'il s'habitue...!
   
- Cela fait 6ans que je le suis. J'ai une fille de cet âge et un garçon de 3ans.
   
Et il était évident, à sa façon de le dire, qu'il était très fier de son garçon... Pas que sa fille fut une déception... Mais ce n'était pas la même chose n'est ce pas...? Ariake devait le savoir...
   
- Pourquoi parler de courage ?
   
Ariake opine brièvement, murmurant, amusé :
   
- Un petit prince...
   
Il ne relève pas la fille, même s'il a bien entendu. Elle n'était pas aussi importante. Ce sont les hommes qui étaient les figures dominantes dans leur société. Et ça ne changerait pas de sitôt. Un rire s'échappe des lèvres légèrement rebondies alors que Ariake précise sa pensée :
   
- Je n'ai jamais eu la touche avec les enfants. Naturellement, quand ce sont les nôtres, c'est forcément différent. Malgré tout, avec toutes les responsabilités que nous avons, s'occuper d'enfants et d'une femme, c'est un soucis de plus. Un soucis nécessaire, je te l'accorde... mais tout de même.
   
Il n'y a pas d'ambiguïté à ce sujet et c'est sans l'ombre d'une hésitation qu'Asumi affirme :
   
- Shion se suffit à elle même. Et c'est elle qui se charge de l'éducation de nos enfants, je n'ai besoin de superviser que de façon légère et l'homme de main que vous me connaissez pour l'avoir croisé à votre arrivée s'assure toujours que mon fils soit élevé dans le bon chemin quand il n'est pas avec moi. Le reste du temps, c'est ma mère qui s'en occupe avec Shion. Mais elle a comprit quelle n'était pas tant ma femme que la mère de mes enfants, ce qui fait d'elle une femme plus intelligente qu'elles ne le sont souvent.
   
Ariake salut d'un signe de la tête les paroles de son vis-à-vis.
   
- Quelle douce vie tu as là... J'espère sincèrement que ma femme sera noble comme la tienne. Sinon, j'espère que je saurai lui apprendre à l'être. C'est inspirant... Ton fils sera probablement un grand homme élevé dans un tel environnement.
   
Il a un petit rire, affirmant :
   
- Il le sera, naturellement... C'est le fils de son père.
   
Oui, il savait caresser dans le sens du poil... surtout lorsqu'on ne le repoussait pas ou qu'on ne semblait pas y être particulièrement insensible...
   
Asumi, quoi que diplomate et homme discret n'était pas non plus dépourvu d'orgueil et de fierté. Et s'entendre dire qu'il tenait bien à la fois sa femme et ses enfants l'en gonflait légèrement. Ariake n'était pas dépourvu de diplomatie parfois non plus n'est ce pas...? Quoi qu'il en soit, sa tasse à présent vide, Asumi repose cette dernière dans sa coupelle sur la table basse avant de s'installer confortablement dans le fond du canapé, croisant les jambes, une main sur sa cuisse, posée négligement, et l'autre bras allongé sur le dossier, petit sourire avenant aux lèvres.
   
- Et que me conseils tu à Tokyo alors puisque nos affaires ne commnceront réellement que dans trois jours ? Y a t-il quelque chose que je dois voir absolument ?
   
Ariake ne perd pas un seul mouvement d'Asumi, son regard le suivant tel le chat qui chasserait la souris. Il était confortable dans cet échange et sentait que c'en était de même pour Asumi aussi, ce qui était agréable, malgré tout. À la question qui lui est posée, Ariake réfléchit un court instant assez sérieusement à la question. De toute façon, il connaissait tout ici...
   
- Si tu aimes les bars branchés, je peux te confier une carte accès VIP au Xanadu. Il nous appartient. C'est la meilleure boîte de tout Tokyo. On y est très sélectifs et on y laisse entrer que le meilleur... Déjà là, tu trouveras beaucoup pour t'amuser...
   
l'idée séduit plus qu'il ne saurait l'exprimer le yakuza. Après tout, pourquoi ne pas profiter de ces quelques jours pour faire un peu ce qu'il lui plaisait...? Pas d'obligation, personne qui attende quoi que se soit de lui... Et personne qui le connaisse ici, il pouvait presque faire selon son bon plaisir.
   
- J'aime, et je suis très intéressé par cet accès. Tu y vas souvent ?
   
Ariake opine brièvement, offrant un petit clin d'oeil à Asumi. Il se penche à son tour vers la table basse pour y poser sa tasse, puis se lève, histoire de "se dégourdir les jambes". Il en profite pour passer près de l'homme, ses hanches étroites roulant légèrement sous ses pas.
   
- Je possède cet établissement. Il est par-fait. J'y suis très souvent, ne serait-ce que pour m'assurer que tout roule. Naturellement, c'est mon gérant qui fait la majorité du travail. Lorsque je peux me libérer pour aller au Xanadu, c'est pour profiter d'un court moment de détente, pas pour penser à gérer boutique !
   
Asumi suit des yeux la silhouette qui passe à proximité. Airake semble chercher à mettre tous ses atouts charmes en avant et il faut lui reconnaîre qu'il sait y faire. Sous le charme ? Peut être pas à ce point non... Mais séduit, Asumi devait être en mesure de se l'admettre à lui même. Sans lâcher l'homme des yeux, lui accordant toute l'attention qu'il était en mesure de lui donner, il suggère donc :
   
- Peut être que tu devrais m'y accompagner dans ce cas, que nous puissions nous détendre de concert. Il me semble que les négociations à venir serons stressantes. Sans compter la complicité que nous pourrions y gagner et qui serait une arme contre nos rivaux...
   
Ariake laisse échapper un petit rire tout en hochant la tête d'haut en bas.
   
- Les Yakuza sont solidaire. Et c'est ce qui fait que nous sommes encore debout. Crois-moi... que personne ne vienne ici en croyant nous rouler. Je suis certain qu'à nos deux seules familles, nous leur enlèverons leurs belles illusions !
   
Sur ces paroles, il tend une main à Asumi pour l'inciter à se lever.
   
- Il commence à être tard. J'ai promis à ma chère mère de t'amener à la demeure familiale à dix-huit heures précises. Je t'attends dans la voiture et tu viens une fois prêt ? Je ne suis pas pressé aujourd'hui... Du moins ce soir. Après le repas, je te propose d'aller au Xanadu et de n'ouvrir la section VIP qu'à nos plus près collaborateurs. Marché conclu ?
   
Asumi se relève, en faisant qu'effleurer la main tendue dans ce geste avant d'hocher la tête de façon positive. Voilà plus qu'il n'en espérait ! Décidément, ce voyage à Tokyo n'annonçait pas que des journées grises et ennuyeuses...!
   
- Ce programme me plaît. Je te rejoins dans quelques minutes, le temps pour moi de changer de chemise et de me rafraîchir une minute. Je en te raccompagne pas, tu connais la sortie...
   
Ariake opine brièvement. Il offre un dernier clin d'oeil avant de tourner le dos à l'homme, se dirigeant vers l'entrée dans laquelle ses hommes l'attendaient, en grande conversation avec l'homme de confiance d'Asumi. Il sourit à ce dernier, nettement de meilleure humeur que lorsqu'il était arrivé, puis une fois les présentations faites, il quitte la demeure, avertissant l'autre que son patron allait les accompagner et que s'il le désirait, il y avait bien assez de place pour lui. Il se sentait généreux aujourd'hui... C'est ce que la bonne humeur provoquait chez lui ! Mais ils étaient rares à savoir le rendre joyeux...




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