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3. La colère de Kanesuke
Kurika
Ordre de la Sphère Céleste | Agent de liaison
Kurika
Messages : 5511

Age : 33
Date de naissance : 01/01/1991

Nationnalité : Test
Localisation : Test
Humeur : Test
Jeu 31 Mar - 18:14
   
Kanesuke fulminait toujours autant aujourd'hui. Néanmoins, il avait pris le recul nécessaire pour faire croire à Subaru qu'il était beaucoup plus calme et maître de lui même. Ainsi, son amoureux pensait qu'il allait avoir une conversation sensée avec ce connard là... Goemon Kobayashi. Sa mère ne devait pas l'aimer des masses pour lui donner ce prénom, non ? Quoi qu'il en soit, cet homme avait touché à SON bébé. Et il ne le referait pas, parole de Ninomiya... Ainsi, ce matin là, il s'était préparé mine de rien. Il avait bien pris son temps, comme d'habitude, puis avait terminé en courrant partout parce que justement, il manquait de temps. Oui bon, on ne se refait pas ! Il avait enlacé son bébé avant le départ pour l'école, répondu au cellulaire de Subaru lorsque Teruo avait appelé pour dire qu'il y allait et qu'il serait de retour ce soir, s'est fait arraché le cellulaire aussi... Puis, bisou à son amoureux, petit déjeuné... Bref, rien d'étrange. Et là, il était dans la voiture. Subaru conduisait et Kanesuke cachait ses mains aux jointures livides sous un pan de sa veste.
   
Et finalement, ils arrivent. Le trajet avait été relativement court et très silencieux. Kanesuke donne un petit baiser à Subaru, puis sort, direction les studios en question. Il se présente et ça ne prend pas deux minutes qu'il est amené là où ce Kobayashi était. D'ailleurs, l'homme se tourne vers lui au moment même où Kanesuke lui arrache ses feuilles des mains, un grand sourire bien faux aux lèvres. Il s'assoie dans le fauteuil en face du bureau de l'homme, hautain, commençant à feuilleter le scénario. Et il y trouve là des notes qui lui donnent tout simplement envie de tuer... À propos de plusieurs petits figurants oui, mais il trouve aussi celles à propos de son bébé. Son bébé qu'il voulait caser dans une douche ! Et dire de son bébé qu'il était "sacrément bon", ça ne le FAISAIT PAS !
   
- Bonjour. Vous savez qui je suis ?
   
La politesse ? Pas pour des connards dans ce genre. Il allait le tuer...
   
Goemon était dans son bureau de l'agence de casting, épluchant quelques notes adjointes à des photos. Il travaillait ? Pas vraiment... Il établissait son planning des "bonnes soirées à venir" en fait. Quoi ? Fallait bien que ça serve à quelque chose d'avoir un peu de pouvoir non ? Et puis personne n'avait à se plaindre, c'était un échange de bon procédé. Qui pouvait encore croire que dans ce milieu, on y arrivait sans ce genre de promotion canapé ? Bon, ceux qu'il dupait en leur faisant miroiter quelques petites choses sans jamais les leur donner ne comptaient pas vraiment. Mais dans le lot, il avait quelques jolies perspectives... Tenez par exemple, "Yachiru Ninomiya Abarai". Ouais, rien que ça, y avait des parents qui réfléchissaient avant de donner un nom à leur gosse ? Ou alors il s'était choisit un "nom de scène" ? Mouais... Il tapait dans les célébrités de la mode pour essayer de faire passer son joli ptit cul, ça se tenait...
   
Bref, il passe encore sur un ou deux script lorsqu'on fait irruption dans son bureau, lui arrachant littéralement ses feuilles des mains. Goemon reste une seconde surprit, fixant la petite tornade de parfum et de tissu qui finit par s'assoir en face de lui... Goemon lui arrache les documents rapidement, et même qu'il l'aurait enguelé sur 20 bornes s'il ne l'avait pas reconnu, ce qui le laisse un instant muet... Et finalement, se reprenant, il range ses fiches dans une pochette avant de gronder :
   
- Je le sais, Ninomiya-san... Mais votre notoriété ne vous permet pas de débouler ici sans prévenir pour m'arracher mes documents...
   
Quand on parlait du loup hein... Notez qu'il aurait été bien content qu'il vienne le voir pour un casting, le joli mannequin...! Certes ils les aimaient plutôt très jeune... Mais bon, il était très bien de sa personne celui là hum ?
   
Kanesuke se relève... pour arracher à nouveau les feuilles des mains de l'homme. Il lève une main pour l'empêcher de les récupérer, puis les pose sur le bureau.
   
- Minute... Je n'ai pas terminé.
   
Il les feuillette un moment avant de finalement retomber sur le passage de Yachiri. Il suit les anotations du bout du doigt, un petit "hmm" faussement songeur aux lèvres.
   
- Yachiru Ninomiya Abarai... Sacrément bon. À ce point ? Quel âge a-t-il ? Et vous ? La scène décrit un très jeune homme.
   
Mais ! Goemon envoit un regard peu amène à ce mannequin de pacotille qui lui vole à nouveau ses scripts ! Et quand il lui en montre un, l'agent de casting se penche dessus juste une minute histoire de voir pourquoi la starlette se tapait une crise de nerfs dans son bureau. Il lit l'annotation et quand Subaru Ninomiya lui donne le nom de la personne concerné il a un déclic interne. Ha oui... Donc il y avait vraiment un lien de parenté...? Marrant... Mais pas très intéressant là.
   
- Je ne vois pas en quoi des annotations sur les talents de votre... Proche... Vous font à ce point monter sur vos grands cheveaux mais mon âge ne vous concerne pas. Quand à son âge, sa fiche indique 16 ans il me semble non ? Vous devez le savoir si vous le connaissez. Quand à la scène, c'est le film qui veut ça et je suppose que Yachiru, au contraire de vous, l'a très bien comprit lui...
   
Puis faisant un petit signe agacé vers la porte il ajoute :
   
- Maintenant si vous voulez bien me laisser travailler...
   
Kanuesuke observe un moment l'homme, sa colère lui ressortant fort probablement par les yeux. Cette petite merde se permettait de lui répondre comme s'il n'était personne. Et Kanesuke ne songeait pas du tout à sa célébrité, mais plutôt au fait qu'il était le père de Yachiru !!
   
- Votre âge me concerne au plus haut point sachant que vous avez mis la main aux fesses de mon enfant, espèce de salopard !! Et j'exige une explication !
   
D'un mouvement brusque, il balance les feuilles à l'autre bout de la pièce. Celles-ci s'éparpillent, mais il s'en contre-fiche complètement !
   
- Si c'est ÇA pour vous "travailler", je ne veux même pas savoir quel genre d'enculé vous êtes !!
   
Oulà... Voilà qu'il lui pique une crise de nerfs en lui affirmant que le gamin était son fils... merde, la tuile... Mais il est confiant, il avait déjà eu ce genre de "petits problèmes". Alors se levant, toisant Kanesuke et lui renvoyant un regard sombre il menaçe :
   
- Sortez immédiatement, sinon j'appelle la police.
   
Et puis pour en rajouter, histoire de se défendre il ajoute même :
   
- Si votre fils vous a dit que je lui avait fait quoi que se soit, c'est qu'il a les bases du métier : il joue très bien la comédie. Maintenant sortez sinon j'appelle vraiment la police....
   
Et juste comme il le dit, une autre silhouette entre dans la pièce, présentant un badge en se callant simplement dans l'encadrement de la porte.
   
- Elle est déjà là.
   
Kanesuke voit rouge... puis noir. Il perd complètement son sang froid. Les paroles de ce porc lui parviennent, mais d'une façon complètement distortionnée. Néanmoins, il les comprend très bien. Il voulait faire croire que Yachiru avait tout inventé. Tout comme on lui avait déjà fait des milliers de fois. De la même façon qu'on lui avait dit de se la fermer, on faisait taire son fils, son enfant, sa chair et son sang. Il n'y a plus rien de féminin en Kanesuke lorsqu'il contourne le bureau de Kobayashi. Il ne se rend même pas compte que Subaru est dans la pièce. Il saisit le col de l'homme, l'approche de lui et lui balance son poing au visage. Un craquement si pas puissants néanmoins peu avenant se fait entendre. Kanesuke ne proteste même pas à la douleur qu'il ressent dans toute la main. Les grosses bagues qu'il portaient avaient bien fait le travail... Mais il n'a pas fini ! Et pendant qu'il s'élance pour donner un nouveau coup à l'homme, il lui hurle dessus.
   
- Connard ! Salopard ! Charogne !! Mon fils ne ment PAS ! Je vais te mettre sur la paille. Tu vas payer pour ça, espèce de porc ! Vous pensez toujours vous en sortir, mais moi je ne le permettrai pas !!
   
Subaru avait eu un doute en attendant dans la voiture. Un pressentiment même on pourrait dire... Alors il n'avait pas tenu longtemps avant de finalement sortir de la voiture pour rejoindre son amant à l'intérieur. On l'avait rapidement dirigé vers un bureau un peu à l'écart et lorsqu'il était arrivé, ce crève la faim qui pensait pouvoir toucher à leur bébé à Kanesuke et lui traitant Yachiru de menteur tout en menaçant son homme d'appeler la police. Il avait donc tout naturellement sortit sa plaque pour signaler que ce n'était pas la peine, histoire de donner un peu de temps à Kanesuke d'en finir, d'extérioriser ses démons tout en même temps qu'il évitait à ces derniers de nuir à leur fils cadet. Sauf que... Subaru n'avait jamais imaginé que Kanesuke puisse ainsi sortir de ses gonds... Et il n'a pas le temps de réagir que son amant est déjà sur Kobayashi, tout en furie, lui balançant sans douceur son poing dans la figure...!
   
Et quand il le voit s'armer à nouveau, dépassant sa stupeur, il bondit finalement sur Kanesuke pour le saisir à la taille, retenant son bras et l'attirant en arrière. Et bon sang, quand il était dans cet état, il était comme n'importe quel homme : difficile à contenir !! Subaru lutte un peu pour éviter que son amoureux ne saute à nouveau sur un Kobayashi qui se redresse après être tombé, se tenant la mâchoire en gémissant douloureusement. Et si Subaru retient Kanesuke, c'est pour lui éviter des ennuis... Pas pour épargner cette charogne qui méritait bien tous les noms d'oiseau que Kanesuke venait de lui jeter à la figure. Et le pire, c'est qu'il ose en rajouter :
   
- Arrêtez le ! Il m'a... Frappé... Vous avez vu !
   
Le tout avec de superbe grimaçe. Pas de mâchoire cassée, dommage... Mais au moins bien luxée vu le bruit non...?
   
- Bien sûr, au fait je me suis pas présenté, Inspecteur Abarai...
   
Et Kobayashi blêmit brutalement... Ben voyons... Subaru attire son homme dans l'entrée de la pièce, le repoussant un peu dehors, se faisant ferme alors qu'il lui
   
- Tu as fait ce qu'il fallait. Maintenant tu vas m'attendre dans la voiture.
   
Et avant que Kanesuke ait pu dire quoi que se soit il ajoute :
   
- Maintenant Kanesuke. Tout va bien, je ne serais pas long...
   
Kanesuke cesse de se débattre lorsque se rend compte qu'il est dans les bras de Subaru. Il ferme les yeux un court instant pour retrouver un minimum de contenance. Et ce con qui essayait de le faire arrêter par Subaru ! Non, mais ça n'allait pas la tête ?! Néanmoins, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf", Kanesuke est hors du bureau de Kobayashi. Il se tourne vers Subaru, visiblement mécontent... mais finalement, il grogne, puis fait demi-tour, toujours tremblant.
   
- Profite-en pour lui mettre les menottes ! Je porte plainte ! Ce connard ne s'en sortira pas ainsi !
   
Il ignore royalement les regards curieux qui se tournent vers lui, se dirigeant vers le stationnement. Néanmoins... son regard est attiré par la petite réceptionniste qui l'observe avec inquiétude. Oh... Hum... Kanesuke se recompose un visage avenant en allant la retrouver. Il s'assoie devant elle et lui fait un joli sourire.
   
- Bonjour, mademoiselle. J'aimerais voir la personne - mis à part Kobayashi-san - qui pourrait m'orienter pour un rôle dans le prochain film de la compagnie pour mon fils.
   
Voilà qui serait mieux...
   
Subaru referme la porte du bureau derrière Kanesuke. Lui passer les menottes ? Si seulement c'était aussi simple... Mais pour quelle raison ? Présentement, il allait déjà devoir se faire très ferme pour expliquer à ce connard que s'il entendait parler de lui, il n'aurait plus que ses yeux pour pleurer... Et il allait le garder à l'oeil... Parce que concernant ses penchants pour les jeunes garçons -ou au moins pour Yachiru- il ne pouvait rien prouver... Et se serait la parole de cet homme contre celle de leur fils de 16 ans. Honnêtement, Subaru n'était pas sûr de vouloir imposer à Yachiru de se faire traiter de menteur devant toute une coure.... Et Kanesuke non plus évidemment... Ils en reparleraient donc. Pour le moment, Subaru s'approche du bureau avec un sale air de chien de garde... Il n'allait pas le frapper, mais si ce type pouvait le croire, ça faisait grandement ses affaires...




Kurika
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